Oui, les femmes sont toujours sous-représentées dans la tech en France. Pourtant, que ce soit à la tête de start-up, dans des grands groupes ou dans des fonds, certaines font bouger les lignes. Découvrez quelques-unes d'entre elles dans ce dossier spécial.
Dossier spécial, femmes de tech
Les études sur la parité au sein de la tech se suivent d’années en années et leurs résultats se ressemblent encore trop. Si les start-up créées en 2021 comptent dans leurs équipes fondatrices davantage de femmes (24 %, soit +9 points par rapport à 2018-2019, selon le Boston Consulting Group et Sista), celles-ci restent encore minoritaires au sein même des équipes de direction ou dans le numérique en général. Seulement 28 % d’entre elles sont inscrites en écoles d’ingénieur et elles représentent moins d’un quart des salariés du digital.
D’où les actions entreprises par les pouvoirs publics, les représentants associatifs et les écoles sur le sujet. C’est ainsi qu’en 2022 est né le Pacte Parité, lancé par la Mission French Tech. Un recueil d’engagements concrets signé par des start-up du French Tech Next 40 et 120 dans le but d’améliorer les processus de recrutements ou encore la formation des managers aux enjeux de diversité. Si ce travail de fond est plus que jamais nécessaire à plusieurs égards (égalité entre les sexes, performances des entreprises, capacité à attirer des financements, etc.), la France peut se targuer d’avoir vu naître sur son territoire des talents féminins.
Dans le dossier de ce mois de janvier, Décideurs a choisi de mettre en avant douze profils de Françaises qui font bouger les lignes. Douze profils pesant dans la tech en France, à l’étranger, à la tête d’une start-up, au sein d’un grand groupe ou en tant que financeur ou formateur. Des femmes qui changent des secteurs, des métiers, des cultures chacune à leur manière. Des personnalités férues de tech depuis leurs études ou qui ont développé une passion sur le tard. Des modèles inspirants qui n’hésitent pas à partager leurs expériences auprès de leurs sœurs. Des bosseuses qui en veulent. Bref, des carrières comme on aimerait en voir plus souvent et qui méritent d’être davantage sous le feu des projecteurs.
Clara Chappaz (French Tech) : "Des biais empêchent de trop nombreuses femmes de percer dans la tech"
Sophie Viger (Ecole 42), la formatrice
Stéphanie Tramichek (Lancelot), la femme philosophale
Fidji Simo (Instacart), une sétoise à San Francisco
Sarah Diane Eck (Lum Network), Madame blockchain
Carole Juge Llewellyn (Joone) : "Je n’ai jamais eu le sentiment d’être isolée en tant que femme"
Eva Sadoun (Lita), l’éclaireuse
Claire Calmejane (Société générale), si la détermination avait un nom
Florence Hu Aubigny (Dassault Systèmes), modéliser le futur
Chloé Clair (namR), l’artiste rationnelle
Fleur Pellerin (Korelya Capital), des éléphants aux licornes
Anne Sophie Carrese (Elaia Partners) : "Améliorer la parité commence par donner l’exemple"