L’ancien président de l’INA et de Radio France prend la présidence du conseil de surveillance du quotidien économique où il succède à André Lévy-Lang.

À 47 ans, Mathieu Gallet est élu président du conseil de surveillance du premier journal économique en langue française. Dans un communiqué publié le 17 janvier, le groupe Les Échos-Le Parisien annonce que "le comité de désignation avait constaté que Mathieu Gallet répondait aux critères d’indépendance fixés par le règlement intérieur du conseil de surveillance. Il a proposé à l’unanimité sa désignation en qualité de membre indépendant en remplacement d’André Lévy-Lang".

Le quadragénaire peut se targuer d’une véritable connaissance des arcanes des médias puisqu’il a occupé le poste de président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) de 2010 à 2014 avant de devenir président-directeur général de Radio France de 2014 à 2018. Lors de son départ, il fonde avec Arthur Perticoz la société Majelan spécialisée dans la production et la diffusion de podcasts.

Mathieu Gallet a commencé sa carrière chez Warner Music Group puis chez Pathé avant de devenir conseiller technique au ministère délégué à l’Industrie (2006-2007) puis au ministère de la Culture et de la communication entre 2007 et 2010 où il a été promu directeur de cabinet de la ministre Christine Albanel.

Dans le communiqué, Pierre Louette, PDG du Groupe Les Échos - Le Parisien, se réjouit "de cette désignation qui constitue une étape importante dans la gouvernance des Échos. Je salue la nomination de Mathieu Gallet, grand professionnel des médias et des contenus de qualité, fin connaisseur des enjeux de la transition numérique, domaine dans lequel Les Échos a enregistré des résultats probants durant ces dernières années".

"Dans le cadre de mon mandat, je veillerai, sur le long terme, à accompagner Les Échos dans son entreprise de transformation et de croissance. Sur le court terme, je mettrai toute l’énergie nécessaire et le temps qu’il faudra pour conduire la mission que je me donne dès aujourd'hui : créer les conditions favorables à la nomination d’un directeur ou d’une directrice de la rédaction. Un média aussi important pour notre pays ne peut pas construire son avenir sans pouvoir s’appuyer sur une gouvernance complète et complémentaire entre la présidence du groupe et la direction de la rédaction", a promis le nouveau président du conseil de surveillance qui est également président du conseil de surveillance de Sciences Po Bordeaux.

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