Le cercle vertueux de la RSE
Cette année, en 2016, 122 entreprises ont été nommées au Grand Prix des Entreprises de Croissance.
L'ensemble des dossiers a été étudié et analysé, voici le troisième et dernier volet de notre étude réalisée en mai 2016 : Le cercle vertueux de la RSE.
89 % des entreprises distinguées cette année ont mis en place des actions de RSE. A l’instar de l’édition 2015, le volet environnemental reste prédominant (79 % des entreprises investies dans la RSE ont mis en place des initiatives environnementales) et le volet social tend à se renforcer puisqu’il est mis en place dans 43 % des entreprises.
Volet environnemental
Outre le tri des déchets, le recyclage ou la diminution de l’emprunte carbone, l’implication environnementale revêt la forme d’investissements durables : construction ou rénovation de bâtiments aux normes HQE ou BBC. La nouveauté réside dans l’utilisation de la R&D au service de la RSE : développement de nouvelles technologies afin d’optimiser la consommation énergétique à l’instar de Florentaise qui a diminué ses émissions de carbone de 14,5 % entre 2009 et 2015 grâce à l’utilisation de matières premières légères, l’optimisation de ses emballages plastiques et la rénovation énergétique de ses locaux en 2014. Par ailleurs, Florentaise mène une politique de R&D constante qui lui a permis d’aboutir à la découverte de deux produits pour la substitution des tourbes de sphaigne (l’Hortifibre et le Turbofibre 100% renouvelable).
Les entreprises impliquent également l’ensemble de leurs parties prenantes pour mettre en place un véritable écosystème durable : politique d’achats responsables, audit de leurs fournisseurs, etc. Urbasolar fait ainsi appel à des fournisseurs et sous-traitants certifiés ISO 14001. La Maison Bleue, quant à elle, a décidé d’aménager ses crèches avec du mobilier en bois fabriqué par un artisan du Jura et veille à ce que ses autres fournisseurs utilisent des équipements et consommables éco-responsables favorisant l’économie locale.
Volet social
Comme en 2015, les conditions de travail sont au cœur de la responsabilité sociale : pour assurer une croissance durable, l’entreprise mise sur la stabilité des équipes et le bien être à travers des valeurs fortes que sont le sens et la reconnaissance. Certaines entreprises allouent un budget « confort » à leurs employés, comme Theodo ou iAdvize, destiné à améliorer leur poste de travail.
L’actionnariat salarié est mis en place par un certain nombre de structures, favorisant un faible turnover et une meilleure productivité.
Enfin, l’optimisation des conditions de travail se retrouve dans le management participatif et plus particulièrement dans le modèle « Bottom-up » (décisions prises à l’initiative des collaborateurs) qu’a mis en place Flash.
Quant à la formation, volet historiquement peu développé, elle est devenue un enjeu pour nombre d’entreprises avec le développement de formations certifiantes aux employés ou à des personnes en cours de reconversion professionnelle. Ainsi, Acensi a mis en place un centre de formation en propre, proposant des cours de formation continue sur-mesure. Olmix va plus loin avec la création de la Breizh Algae School pour former étudiants et professionnels à des techniques de production animale et agroalimentaires à base d’algues, son cœur de métier.