Dans le cadre du programme de privatisation de douze milliards de dollars, l’institution nationale vieille de 153 ans s’apprête à rejoindre la Bourse milanaise.
La Poste italienne prépare son IPO
L’Italie se porte un peu mieux et elle entend le faire savoir à ses créanciers, titulaires de dettes atteignant 132 % de son PIB : un vaste programme de privatisation d’entreprises nationales (à hauteur de douze milliards de dollars) a été annoncé par Matteo Renzi, et c’est la « Poste Italiane » qui va l’inaugurer avec la cotation de 40 % de son capital sur le Milan Stock Exchange.
Cette opération, prévue pour début août, devrait permettre de lever environ quatre millards de dollars, somme que l’État italien réserverait à la réduction de sa dette. Mastodonte économique de l’autre côté des Alpes, Poste Italiane a enregistré vingt-quatre millards de dollars de chiffre d’affaires en 2014 au moyen de 145 000 collaborateurs. La présence d’investisseurs internationaux devrait concourir au respect de son plan à cinq ans, visant à augmenter ses revenus annuels aux alentours de trente millards de dollars. D’autres privatisations sont à venir parmi lesquelles Ferrovie dello Stato Italiane et Enav.
F. S.
Cette opération, prévue pour début août, devrait permettre de lever environ quatre millards de dollars, somme que l’État italien réserverait à la réduction de sa dette. Mastodonte économique de l’autre côté des Alpes, Poste Italiane a enregistré vingt-quatre millards de dollars de chiffre d’affaires en 2014 au moyen de 145 000 collaborateurs. La présence d’investisseurs internationaux devrait concourir au respect de son plan à cinq ans, visant à augmenter ses revenus annuels aux alentours de trente millards de dollars. D’autres privatisations sont à venir parmi lesquelles Ferrovie dello Stato Italiane et Enav.
F. S.