« On nous a dit que nous faisions 90 % d’une voiture pour 50 % du prix. Pour certaines personnes, cette différence est essentielle. »
Une question à Jean-Marc Deroche, directeur de programme adjoint X90-Animation monde, Renault
Décideurs. Comment est née l’épopée Logan ?
Jean-Marc Deroche. L’aventure Logan est d’abord le fruit de la vision de Louis Schweitzer : « On est en train de laisser nos clients 4L sur le trottoir ! ». Nous sommes alors à la fin des années 1990 et la tendance est à la conception de voitures toujours plus grandes et plus équipées. Or, cette stratégie de l’accumulation ne répond plus aux besoins d’une frange des utilisateurs qui recherchent un moyen de locomotion fiable et abordable à un prix attractif. Conscient de ce manque, Louis Schweitzer prend la décision de lancer une voiture moderne à 5 000 euros. Le rachat de Dacia qui suivit quelques mois plus tard fut donc un heureux hasard…
Cette rupture est le fruit d’une vision, mais aussi d’une réflexion. On ne prend pas une décision quand on ne comprend pas son éclairage économique. Avant de construire des voitures, le programme Entry a d’abord cherché à définir pour quel usage nous les concevions, quelle était la valeur ajoutée pour le client. Nous avons donc réécouté les attentes des utilisateurs et ça a marché. Un jour, un journaliste nous a dit que nous faisions 90 % d’une voiture pour 50 % du prix. Il a raison. Et pour certaines personnes, cette différence est essentielle.
Jean-Marc Deroche. L’aventure Logan est d’abord le fruit de la vision de Louis Schweitzer : « On est en train de laisser nos clients 4L sur le trottoir ! ». Nous sommes alors à la fin des années 1990 et la tendance est à la conception de voitures toujours plus grandes et plus équipées. Or, cette stratégie de l’accumulation ne répond plus aux besoins d’une frange des utilisateurs qui recherchent un moyen de locomotion fiable et abordable à un prix attractif. Conscient de ce manque, Louis Schweitzer prend la décision de lancer une voiture moderne à 5 000 euros. Le rachat de Dacia qui suivit quelques mois plus tard fut donc un heureux hasard…
Cette rupture est le fruit d’une vision, mais aussi d’une réflexion. On ne prend pas une décision quand on ne comprend pas son éclairage économique. Avant de construire des voitures, le programme Entry a d’abord cherché à définir pour quel usage nous les concevions, quelle était la valeur ajoutée pour le client. Nous avons donc réécouté les attentes des utilisateurs et ça a marché. Un jour, un journaliste nous a dit que nous faisions 90 % d’une voiture pour 50 % du prix. Il a raison. Et pour certaines personnes, cette différence est essentielle.