À six points près, Carlos Ghosn échoue à faire adopter la résolution contre les droits de vote double.
L’État l’emporte chez Renault
« Maintenant, il va falloir que tout le monde se parle », a confié Philippe Lagayette, administrateur de référence de Renault, au magazine Décideurs à l’issue de l’assemblée générale du groupe qui se tenait ce jeudi 30 avril. La résolution défendue par le conseil qui visait à maintenir le système des droits de vote simple en dépit de la loi Florange n’est pas passée. Malgré les 60,5 % des voix en faveur de la motion, le score n'était pas suffisant pour atteindre les deux tiers nécessaires à son adoption.
L’État, qui avait manœuvré dans ce sens en achetant début avril près de 5 % des parts du groupe, représente donc désormais 28 % des droits de vote. « Une situation déséquilibrée pour Nissan », regrette l’administrateur. Le constructeur japonais ne possède en effet aucune voix, en vertu du système de participations croisées qui l’unit à Renault.
Si l’entente était de mise avec l’actionnaire public jusqu’à maintenant, elle pourrait devenir de moins en moins naturelle selon le conseil d’administration qui s’était encore prononcé contre ce système dans un communiqué de presse publié juste avant le début de l’assemblée générale.
J.-H. F.
L’État, qui avait manœuvré dans ce sens en achetant début avril près de 5 % des parts du groupe, représente donc désormais 28 % des droits de vote. « Une situation déséquilibrée pour Nissan », regrette l’administrateur. Le constructeur japonais ne possède en effet aucune voix, en vertu du système de participations croisées qui l’unit à Renault.
Si l’entente était de mise avec l’actionnaire public jusqu’à maintenant, elle pourrait devenir de moins en moins naturelle selon le conseil d’administration qui s’était encore prononcé contre ce système dans un communiqué de presse publié juste avant le début de l’assemblée générale.
J.-H. F.