Trois questions à Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, mardi 22 mai , depuis le point presse de l’UMP à l'Assemblée nationale.
"Tout faire pour empêcher l'irréparable"
Trois questions à Jean-François Copé
Que dites-vous aux Français tentés de voter pour le Front national en juin prochain ?
Jean-François Copé. Il convient de nous adresser à ceux de nos compatriotes qui ont voté Front national à la présidentielle et de leur dire que l'expression du ras-le-bol, de l'exaspération par un bulletin de vote Front national, a pour conséquence de faire passer la gauche parce qu'il y a une alliance objective entre Marine Le Pen et François Hollande. Marine Le Pen a concentré ses attaques contre Nicolas Sarkozy et l'appel à voter blanc a servi les intérêts de François Hollande au nom d'une très vieille alliance objective que François Mitterrand et Jean-Marie Le Pen avaient imaginé il y a de cela trente ans. Je dis donc aux Français que voter Front national, c'est faire passer la gauche. En votant Front national, on a Taubira et l'annulation des tribunaux correctionnels pour mineurs qui ont commis des actes passibles de trois ans de prison. Je les invite donc à faire très attention car ce vote est capital pour l'avenir de notre pays.
Craignez-vous une vague rose ?
Jean-François Copé. Non, ce qui est important aujourd'hui, c'est que nous fassions à travers cette campagne la démonstration du risque considérable que peut constituer la mise en oeuvre du programme intégral de l'union de la gauche. Nous sommes tout à fait clair vis-à-vis de nos relations avec le Front national, j'aimerais que l'on interroge François Hollande sur son alliance avec Jean-Luc Mélenchon et les Verts. J'aimerais savoir si ça ne pose pas de problème à François Hollande de signer des accords électoraux avec le Front de gauche. Faire l'éloge de Robespierre, cela n'a rien à envier à ce que faisait Jean-Marie Le Pen avec Brasillach il y a encore quelques semaines, ou quand M. Mélenchon explique que Cuba n'est pas une dictature, sans compter les liens que le Front de gauche entretient avec Mikis Theodorakis qui assume ses propos anti-sionistes et anti-sémites. Il faudra interroger François Hollande sur le caractère scandaleux de ces alliances.
Souhaitez-vous une cohabitation en juin prochain ?
Jean-François Copé. Le problème n'est pas institutionnel. Il s'agit de tout faire pour empêcher l'irréparable. Il faut donc convaincre les Français que pour éviter l'irréparable, il faut voter pour le plus grand nombre de députés du Nouveau centre et de l'UMP pour que les choses soient profondément différentes. Nous partageons tous ce combat et nous travaillons en équipe pour gagner. J'ai réuni tous mes amis pour décider ensemble de la stratégie car il faut être unis pour ce combat majeur.
Jean-François Copé. Il convient de nous adresser à ceux de nos compatriotes qui ont voté Front national à la présidentielle et de leur dire que l'expression du ras-le-bol, de l'exaspération par un bulletin de vote Front national, a pour conséquence de faire passer la gauche parce qu'il y a une alliance objective entre Marine Le Pen et François Hollande. Marine Le Pen a concentré ses attaques contre Nicolas Sarkozy et l'appel à voter blanc a servi les intérêts de François Hollande au nom d'une très vieille alliance objective que François Mitterrand et Jean-Marie Le Pen avaient imaginé il y a de cela trente ans. Je dis donc aux Français que voter Front national, c'est faire passer la gauche. En votant Front national, on a Taubira et l'annulation des tribunaux correctionnels pour mineurs qui ont commis des actes passibles de trois ans de prison. Je les invite donc à faire très attention car ce vote est capital pour l'avenir de notre pays.
Craignez-vous une vague rose ?
Jean-François Copé. Non, ce qui est important aujourd'hui, c'est que nous fassions à travers cette campagne la démonstration du risque considérable que peut constituer la mise en oeuvre du programme intégral de l'union de la gauche. Nous sommes tout à fait clair vis-à-vis de nos relations avec le Front national, j'aimerais que l'on interroge François Hollande sur son alliance avec Jean-Luc Mélenchon et les Verts. J'aimerais savoir si ça ne pose pas de problème à François Hollande de signer des accords électoraux avec le Front de gauche. Faire l'éloge de Robespierre, cela n'a rien à envier à ce que faisait Jean-Marie Le Pen avec Brasillach il y a encore quelques semaines, ou quand M. Mélenchon explique que Cuba n'est pas une dictature, sans compter les liens que le Front de gauche entretient avec Mikis Theodorakis qui assume ses propos anti-sionistes et anti-sémites. Il faudra interroger François Hollande sur le caractère scandaleux de ces alliances.
Souhaitez-vous une cohabitation en juin prochain ?
Jean-François Copé. Le problème n'est pas institutionnel. Il s'agit de tout faire pour empêcher l'irréparable. Il faut donc convaincre les Français que pour éviter l'irréparable, il faut voter pour le plus grand nombre de députés du Nouveau centre et de l'UMP pour que les choses soient profondément différentes. Nous partageons tous ce combat et nous travaillons en équipe pour gagner. J'ai réuni tous mes amis pour décider ensemble de la stratégie car il faut être unis pour ce combat majeur.