(08/06/2011) Il n’y a pas un art de décider. Il est à l’image de ceux qui le maîtrise : peonnel, complexe et surtout protéiforme. Les grands décideu du XXe siècle ne sont pas ceux de 2011.
L'art de décider selon dix leaders
(08/06/2011) Il n’y a pas un art de décider. Il est à l’image de ceux qui le maîtrise : personnel, complexe et surtout protéiforme. Les grands décideurs du XXe siècle ne sont pas ceux de 2011. Car si les décisions fondatrices d’un courant, ou structurantes pour une organisation, ne doivent pas céder aux sirènes du court-termisme, un décideur demeure le produit de son histoire personnelle et de son environnement professionnel. Pour autant, ni la richesse de la première, pas plus que la qualité de la seconde ne permettent d’identifier le décideur de talent de l’exécutant de génie.
L’art de décider suppose la réunion de certaines qualités. D’abord, si une bonne décision n’est qu’exceptionnellement la synthèse d’une pluralité d’opinions, elle ne peut naître de l’isolement et de l’absence de consultation. Réunir à ses côtés une équipe talentueuse constitue souvent l’acte fondateur à l’origine des grandes décisions. L’art de décider s’exprime souvent dans l’urgence. Or l’individu en charge de l’arbitrage final demeure faillible. C’est pourquoi il doit être entouré de personnalités en mesure de hiérarchiser l’information et de lui permettre de faire un choix éclairé. Sans quoi, l’art cède la place au hasard.
Décider exige du courage. Le courage d’engager une communauté de personnes ou d’intérêts sur la base de considérations souvent subjectives. Une décision de tout premier plan suppose parfois que l’on sorte de sa zone de confort, pour éprouver sa capacité d’innovation sur de nouveaux marchés. En ce sens, décideurs et entrepreneurs se confondent parfois. Quand les premiers se doivent d’exceller dans la rupture puis dans la conduite du changement, les seconds expriment leur art dans la prise de risque. Ces qualités pouvant, selon les situations, se révéler interchangeables.
Synthèse d’une infinité d’ingrédients et de contexte, économiques et sociaux, l’art de décider ne se définit pas. Il s’exprime. C’est pour illustrer cette réalité dans toute sa diversité que ce dossier donne la parole à dix personnalités issues du monde du conseil, des affaires ou de la politique.
L’art de décider suppose la réunion de certaines qualités. D’abord, si une bonne décision n’est qu’exceptionnellement la synthèse d’une pluralité d’opinions, elle ne peut naître de l’isolement et de l’absence de consultation. Réunir à ses côtés une équipe talentueuse constitue souvent l’acte fondateur à l’origine des grandes décisions. L’art de décider s’exprime souvent dans l’urgence. Or l’individu en charge de l’arbitrage final demeure faillible. C’est pourquoi il doit être entouré de personnalités en mesure de hiérarchiser l’information et de lui permettre de faire un choix éclairé. Sans quoi, l’art cède la place au hasard.
Décider exige du courage. Le courage d’engager une communauté de personnes ou d’intérêts sur la base de considérations souvent subjectives. Une décision de tout premier plan suppose parfois que l’on sorte de sa zone de confort, pour éprouver sa capacité d’innovation sur de nouveaux marchés. En ce sens, décideurs et entrepreneurs se confondent parfois. Quand les premiers se doivent d’exceller dans la rupture puis dans la conduite du changement, les seconds expriment leur art dans la prise de risque. Ces qualités pouvant, selon les situations, se révéler interchangeables.
Synthèse d’une infinité d’ingrédients et de contexte, économiques et sociaux, l’art de décider ne se définit pas. Il s’exprime. C’est pour illustrer cette réalité dans toute sa diversité que ce dossier donne la parole à dix personnalités issues du monde du conseil, des affaires ou de la politique.