L’Araf va devenir le gendarme des routes et des autoroutes sous le nom d'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer).
L’Arafer, futur gardien des transports terrestres
Suite à la réforme ferroviaire du 4 août 2014 et la loi Macron adoptée en début d’année, l’Araf (Autorité de régulation des activités ferroviaires) voit ses compétences étendues aux routes et autoroutes et adopte le nouveau nom d’Autorité de régulation des activités ferroviaire et routières (Arafer). Assurant le transfert de la régulation du tunnel sous la Manche sous son autorité et celle de son homologue britannique à partir du 16 juin 2015, l’Araf est également chargée de rendre des avis conformes sur l’ouverture progressive du réseau de la SNCF à la concurrence. L’autorité peut en outre s’opposer à la nomination ou la révocation anticipée du président de SNCF Réseau. En charge des activités routières et autoroutières, l’institution, créée en 2009, devra notamment contrôler la libéralisation du marché du transport par autocar ainsi que l’économie des concessions autoroutières et les marchés de travaux conclus afin de diminuer les prix des péages.
En photo : Pierre Cardo, président de l'Arafer.
M.B.
En photo : Pierre Cardo, président de l'Arafer.
M.B.