Deux questions à David Assouline, porte-parole du Parti socialiste, lors de la conférence de presse du lundi 2 juillet.
« Le cap du redressement du pays est engagé »
Deux questions à David Assouline
Décideurs. Quel bilan tirez-vous du sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne qui s'est tenu les 28 et 29 juin?
David Assouline. Le cap du redressement du pays est engagé de façon volontaire et sérieuse. Les résultats du sommet européen nous montrent que le pacte de croissance proposé par François Hollande durant la campagne, vilipendé par l'UMP et la droite, porte ses fruits. Grâce à ce sommet, nous allons vers plus de solidarité européenne et plus d'intégration économique et financière. Ce cap va ainsi permettre la recapitalisation de la Banque européenne d'investissement, le lancement de project bonds, la mobilisation de fonds structurels, la taxation des transactions financières, etc. Nous avons démontré qu'en jouant le rôle de trait d'union avec l'ensemble des pays européens, l'Europe peut prendre un autre chemin.
Décideurs. Que répondez-vous aux critiques formulées par l'UMP, pour qui François Hollande programme le décrochage de la France ?
D. A. Le gouvernement a une ligne directrice pour redresser le pays. De l'autre côté, ce sont les errements sur les valeurs fondamentales et un net refus de débattre sur le bilan de Nicolas Sarkozy. L'opposition est minée par une guerre des chefs et il n'y a pas de remise en questions après l'échec de l'élection présidentielle et des élections législatives. Nous considérons pour notre part qu'il est indispensable pour la vie démocratique du pays que nous ayons une opposition républicaine claire sur les valeurs de la République et sur ses frontières afin d'apporter des propositions constructives.
David Assouline. Le cap du redressement du pays est engagé de façon volontaire et sérieuse. Les résultats du sommet européen nous montrent que le pacte de croissance proposé par François Hollande durant la campagne, vilipendé par l'UMP et la droite, porte ses fruits. Grâce à ce sommet, nous allons vers plus de solidarité européenne et plus d'intégration économique et financière. Ce cap va ainsi permettre la recapitalisation de la Banque européenne d'investissement, le lancement de project bonds, la mobilisation de fonds structurels, la taxation des transactions financières, etc. Nous avons démontré qu'en jouant le rôle de trait d'union avec l'ensemble des pays européens, l'Europe peut prendre un autre chemin.
Décideurs. Que répondez-vous aux critiques formulées par l'UMP, pour qui François Hollande programme le décrochage de la France ?
D. A. Le gouvernement a une ligne directrice pour redresser le pays. De l'autre côté, ce sont les errements sur les valeurs fondamentales et un net refus de débattre sur le bilan de Nicolas Sarkozy. L'opposition est minée par une guerre des chefs et il n'y a pas de remise en questions après l'échec de l'élection présidentielle et des élections législatives. Nous considérons pour notre part qu'il est indispensable pour la vie démocratique du pays que nous ayons une opposition républicaine claire sur les valeurs de la République et sur ses frontières afin d'apporter des propositions constructives.