Le prix du menteur en politique vient d’être décerné à Nicolas Sarkozy. Jérôme Cahuzac, Jean-Pierre Jouyet et Guillaume Peltier n'ont pas été oubliés.
C'est « le menteur politique de l'année »
Les grands vainqueurs du prix du mensonge en politique ont été désignés vendredi 6 février. Sans grande surprise, le lauréat du prix du menteur en politique est Nicolas Sarkozy. Primé pour ses « dix-sept mensonges répétés en boucle pendant sa campagne de réélection à la présidence de l’UMP », le chef de l’UMP inaugure ce palmarès mis en place par le politologue Thomas Guénolé.
À l'unanimité du jury, le prix spécial est décerné à Jérôme Cahuzac, « pour l’ensemble de son œuvre ».
Pour son « poker menteur raté dans l’affaire Jouyet-Fillon », Jean-Pierre Jouyet remporte le prix « Un certain regard ». « Démentir son propre démenti repousse les limites de la créativité mensongère », indique le jury.
Enfin, Guillaume Peltier gagne le prix « jeune espoir prometteur », « notamment sur le coût des syndicats, sur les retraites et, sorte de mise en abyme, quand il s'est servi [du blog de Libération] Desintox pour faire de l'intox. »
Le prix annuel du menteur en politique correspond à une distinction humoristique censée « inciter la classe politique à moins mentir, pour sensibiliser le journalisme politique à l’importance du fact-checking, et pour encourager le grand public à vérifier la véracité de ce que dit le personnel politique », explique Thomas Guénolé, président du jury.
À l'unanimité du jury, le prix spécial est décerné à Jérôme Cahuzac, « pour l’ensemble de son œuvre ».
Pour son « poker menteur raté dans l’affaire Jouyet-Fillon », Jean-Pierre Jouyet remporte le prix « Un certain regard ». « Démentir son propre démenti repousse les limites de la créativité mensongère », indique le jury.
Enfin, Guillaume Peltier gagne le prix « jeune espoir prometteur », « notamment sur le coût des syndicats, sur les retraites et, sorte de mise en abyme, quand il s'est servi [du blog de Libération] Desintox pour faire de l'intox. »
Le prix annuel du menteur en politique correspond à une distinction humoristique censée « inciter la classe politique à moins mentir, pour sensibiliser le journalisme politique à l’importance du fact-checking, et pour encourager le grand public à vérifier la véracité de ce que dit le personnel politique », explique Thomas Guénolé, président du jury.