Le CAC 40 et le Dow Jones, l’indice phare de Wall Street ont vécu ce jeudi 12 mars une séance de capitulation. Ces places ont respectivement cloturé à - 12,28 % et - 9,99 %.
Journée noire pour les bourses mondiales
La pandémie de Covid-19 a provoqué hier un krach boursier sans précédent sur les marchés financiers aux Etats-Unis et en Europe ce jeudi 12 mars.
Le Dow Jones a ainsi cédé 9,99 %. L'indice vedette de Paris a vécu la pire journée de son histoire en perdant 12,28 %. Londres cédait 9,81 %, Francfort 12,81 %, Madrid 14,06 % tandis qu’à la bourse de Milan rendait 16,62 %.
Les principaux indices boursiers mondiaux sont ainsi entrés en "bear market", autrement dit en marché baissier, après avoir cédés plus de 20% depuis les plus haut de février dernier. Le CAC 40 s’est ainsi effondré de plus de 30 % en l’espace de 3 semaines, effaçant 2 000 points depuis son plus haut du 19 février dernier (6 111 points).
Une dégringolade qui s’explique notamment par l’annonce de Donald Trump d’interdire tous les vols en provenance d’Europe, à part le Royaume-Uni, ainsi que le septisime des investisseurs vis à vis du discours de la Banque centrale européenne hier.
L’institution dirigée par Christine Lagarde a notamment annoncé :
- un programme de prêts pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) les plus touchées par l’épidémie de Covid-19 ;
- l’achat de 120 milliards d’euros de dette publique et privée supplémentaire d’ici à la fin de l’année.
Ces mesures de soutien aux entreprises et aux Etats n’ont pas convaincu les marchés, toujours inquiets des conséquences économiques et humaines de la pandémie due au coronavirus.
Les investisseurs espéraient que la BCE baisse encore ses taux directeurs. Or la banque centrale n’y a pas touché. Son principal taux est à zéro depuis mars 2016 et le taux de dépôts laissés par les banques a été laissé à − 0,50 %.
Christine Lagarde a également invité les pays de l’Union Européenne à annoncer des mesures fiscales et budgétaires.
AF
