Bénéficier des tendances actuelles et de demain… C'est ce que propose le fonds R Valor, géré depuis plus de vingt ans par Rothschild & Cie Gestion. Une Sicav au format Ucits IV dont la gestion diversifiée internationale et de conviction, sans indice de référence, permet d’investir dans l’univers des actions internationales, avec un niveau d’exposition allant de 0 % à 100 %. Explications.

Comptant parmi les fonds phares de la gamme diversifiée de Rothschild & Cie Gestion, R Valor affiche un historique de plus de vingt ans. Aux commandes, deux gérants, Xavier de Laforcade et Yoann Ignatiew, qui implémentent une gestion résolument de conviction, orchestrée autour de thématiques de long terme et d’opportunités d’investissement conjoncturelles. Une stratégie rendue possible par une subtile combinaison de rigueur et de savoir-faire, comme nous l’explique Yoann Ignatiew.

 

Comment décririez-vous le fonds R Valor ?

 

R Valor est un fonds international diversifié. Nous disposons donc d’un vaste univers d’investissement et d’une grande liberté de choix, sans contrainte sectorielle ou géographique. Actuellement, notre portefeuille affiche un taux d’exposition aux actions supérieur à 90 %, à la faveur d'une prime de risque historiquement élevée des actions. Cette liberté nous permet également de mettre en œuvre une véritable gestion de conviction laissant la part belle à des thèmes structurels de long terme, à l’instar des valeurs industrielles européennes, des technologies et de l’Internet, ou bien encore des banques et sociétés d’assurances nord-américaines et asiatiques. Au-delà de ce cœur de portefeuille fort, nous disposons également des marges de manœuvre nous permettant de saisir des opportunités d’investissement plus conjoncturelles.

 

Plus concrètement, comment s’articule votre processus d’investissement ?

 

Plusieurs objectifs guident notre construction de portefeuille. Nous souhaitons maintenir un portefeuille concentré autour de choix d’investissement forts, tout en optimisant son couple rendement/risque et en gérant sa liquidité. Pour ce faire, notre approche top-down nous permet de mettre en place l’allocation du portefeuille, en déterminant nos thèmes d’investissement porteurs au regard de notre scénario macroéconomique. Nous conjuguons ensuite cela à une analyse fondamentale des valeurs, en utilisant notamment des filtres à la fois qualitatifs et quantitatifs. Une fois ce périmètre établi, plusieurs sources nous permettent d’identifier de nouvelles opportunités d’investissement. L’appartenance à un groupe international tel que Rothschild & Co nous donne accès à des professionnels issus de métiers complémentaires, tels que la banque privée, la multi-gestion, l’analyse « buy side», ou bien encore des économistes, dont l’éclairage singulier nourri notre réflexion. Cela n’exclut en rien les visites de sociétés et autres ressources externes, auxquelles nous avons également régulièrement recours. Chaque source a son importance, qu’elle soit interne ou externe. Tout dépend du stade de réflexion auquel nous nous trouvons.

 

Quel regard portez-vous sur l’environnement macroéconomique actuel ?

 

Le continent nord-américain bénéficie d’une croissance durable et supérieure à la majorité des grandes zones géographiques, malgré l’impact modéré- ment négatif de l’industrie pétrolière. L’économie domestique profite de deux vecteurs majeurs: la baisse du prix de l’énergie et l’accroissement de l’épargne. En dépit d’un effet de change toujours défavorable au secteur industriel, cette dynamique économique reste favorable aux thèmes des transports, des banques et assurances ainsi que des valeurs technologiques et de l’Internet. En Europe, les politiques monétaires devraient soutenir une croissance qui pourrait s’avérer supérieure aux attentes du consensus. Par ailleurs, les entreprises bénéficiant de la dépréciation de l’euro face au dollar et de la baisse du prix de l’énergie peuvent constituer des sources d’opportunité, notamment dans les secteurs de l’industrie et des biens de consommation. Toutefois, l’Europe doit faire face à l’hétérogénéité des gouvernances économiques et politiques, ainsi qu’à la volatilité de ses marchés suscitée par les incertitudes politiques. Les économies émergentes demeurent fortement corrélées aux matières premières et affectées par le ralentissement des exportations industrielles. Néanmoins, les autorités chinoises continuent d’apporter leur soutien au développement et à la croissance de l’économie du pays, soutenant un dynamisme de la consommation domestique favorable aux secteurs des technologies, de l’Internet, des biens de consommation ainsi que de l’assurance.

 

Quel est votre thème d’investissement favori ?

 

Investir dans le secteur de l’Internet et des nouvelles technologies depuis six ans constitue selon moi un des meilleurs investissements que nous ayons réalisé. C’est la révolution du XXIe siècle. Nous souhaitons béné- ficier de la prise de conscience du fait que ces entreprises représentent une révolution sociale. La stratégie sous-jacente à la réforme du secteur est clairement axée sur la monétisation, tout en maintenant des taux de croissance élevés. Néanmoins, les multiples de valorisation restent à des niveaux raisonnables. Les entreprises ont également mis en place des politiques pro-actionnaires, offrant une meilleure visibilité sur les différentes activités. Au sein du portefeuille, nous sommes notamment positionnés sur les titres de Google et de Facebook.

 

Finalement, qu’apporte R Valor à un portefeuille ?

 

Au travers du fonds R Valor, nous souhaitons apporter à nos clients une exposition forte aux thèmes d’investissement de demain. Notre approche est ancrée dans la compréhension de l’environnement économique actuel et des tendances qui se dessinent à plus long terme. Fort de notre savoirfaire et de notre expérience, nous sélectionnons des entreprises innovantes présentes sur des thèmes porteurs et dotées de bilans solides et d’un pricing power. R Valor enregistre une performance annualisée de 11,1 % depuis sa création le 8 avril 1994, et de 12,2 % sur trois ans.

 

Yoann Ignatiew

 

Yoann Ignatiew est diplômé de l’université Panthéon Sorbonne. Il a commencé sa carrière au CCF en 1990 en tant que trader sur les marchés obligataires avant de devenir responsable du desk de trading monétaire. En 1996, il rejoint Morgan Stanley en tant que trader de dettes gouvernementales françaises et est représentant auprès du Trésor français jusqu’en 2001. Il devient ensuite broker actions européennes jusqu’en 2003, avant de rejoindre la Banque privée Saint Dominique. Il intègre Rothschild & Cie Gestion en 2008 en tant que banquier privé et gestionnaire de la Sicav R Valor.

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