Entretien avec Marie-Hélène Bensadoun, associée, et Patrick Ramon, secrétaire général, August & Debouzy : « Nous allons mettre le droit au service des start-up les plus audacieuses »
Start you up, une initiative August & Debouzy
August & Debouzy vient de lancer sa nouvelle offre destinée aux start-up : Start you up. Son secrétaire général, Patrick Ramon, et Marie-Hélène Bensadoun, associée, en dessinent les contours pour Décideurs.
Décideurs. Comment sélectionnez-vous les heureux élus ?
Patrick Ramon. Nous avons mis en place trois organes différents. Le premier réside dans le choix d’un parrain de promotion, cette année Jean-Christophe Tortora, président de La Tribune, avec qui les candidats pourront échanger. Ensuite, le jury, composé d’associés du cabinet de chaque spécialité ainsi que du parrain, assurera l’étude des dossiers et la désignation des vainqueurs. Enfin, un comité d’honneur, composé de hautes personnalités du monde économique français, rencontrera nos jeunes entrepreneurs une à deux fois par an pour qu’ils étayent leur réseau et échangent leurs expériences. Nous avons reçu pour le moment une dizaine de dossiers et comptons en récolter une trentaine avant la clôture des candidatures.
Décideurs. Le cabinet propose ainsi à dix jeunes entrepreneurs sélectionnés un accompagnement juridique durant un an. Pouvez-vous en dire plus ?
Marie-Hélène Bensadoun. Lorsque nous avons interrogé un panel d’entrepreneurs pour étudier leurs besoins et leur rapport au droit, nous avons constaté qu’ils étaient très éloignés des préoccupations juridiques. Et effectivement les jeunes entreprises nous consultent généralement une fois que la situation est critique. Avec Start you up, nous souhaitons devenir des facilitateurs de leur démarche entrepreneuriale et ainsi contribuer, à notre échelle, à l’émergence de ces pépites.
P. R. August & Debouzy est le premier cabinet français à proposer aux jeunes entrepreneurs de bénéficier du soutien et des services complets de ses avocats durant un an, depuis le lancement de la start-up jusqu’à la rédaction des contrats (commerciaux, de travail, de droit public, accord de confidentialité) et des conditions générales de vente et dépôt de marque. De cette manière, nous aidons concrètement les créateurs d’entreprise de moins de 40 ans avec ce que nous savons faire. Notre référence première est bien sûr Gilles August et Olivier Debouzy qui ont créé en 1995 le cabinet à l’image d’une start-up.
Décideurs. Start you up coûte 200 euros par mois, un tarif très en dessous du taux horaire moyen pratiqué au cabinet. Pourquoi ne pas proposer un service gratuit ?
M.-H. B. Il est fondamental de faire la différence entre le service juridique rendu par un ami avocat, auquel ont souvent recours les jeunes entrepreneurs, et celui dispensé par un cabinet comme le nôtre. Nous voulons placer les candidats sélectionnés dans une vraie relation avocat-client. Or, le paiement d’honoraires entre dans ce cadre. C’est d’ailleurs une demande de plusieurs d’entre eux, souhaitant à tout prix être traités comme les autres clients du cabinet.
P. R. Le tarif de 200 euros mensuels a été fixé sur la base des dépenses déjà consacrées au droit chez les jeunes entrepreneurs, c’est-à-dire entre 2 000 et 2 500 euros annuels. Ce tarif est bien sûr bien inférieur au taux horaire de nos avocats, mais cela représente une somme non négligeable pour une start-up. Pour autant, il se distingue d’une démarche pro bono, entièrement issue de la solidarité pour des projets sociaux ou culturels.
Décideurs. Quels avantages pourra en tirer le cabinet ?
M.-H. B. Nous ne sommes que très peu tournés vers les start-up jusqu’à présent et c’est à regret. Nous espérons que cette expérience d’un an donnera naissance à des relations durables avec les jeunes acteurs économiques français, et que, de manière générale, notre implication à leurs côtés ira crescendo. Nous pensons aussi beaucoup apprendre d’eux, notamment dans l’évolution de la relation avec nos clients actuels et sur leur perception de notre rôle. L’ensemble des avocats du cabinet est d’ailleurs très enthousiaste à l’idée de ces échanges, de comprendre et d’encourager ces jeunes entrepreneurs.
P. R. Nous allons bien sûr renouveler chaque année notre implication auprès de jeunes entrepreneurs et, au fil de nos travaux, nous allons pouvoir développer une offre dédiée aux start-up, adaptée à leurs besoins et à leurs moyens. Ce projet répond finalement parfaitement à notre devise, déclinée pour l’occasion avec le droit au service des start-up les plus audacieuses.
Décideurs. Comment sélectionnez-vous les heureux élus ?
Patrick Ramon. Nous avons mis en place trois organes différents. Le premier réside dans le choix d’un parrain de promotion, cette année Jean-Christophe Tortora, président de La Tribune, avec qui les candidats pourront échanger. Ensuite, le jury, composé d’associés du cabinet de chaque spécialité ainsi que du parrain, assurera l’étude des dossiers et la désignation des vainqueurs. Enfin, un comité d’honneur, composé de hautes personnalités du monde économique français, rencontrera nos jeunes entrepreneurs une à deux fois par an pour qu’ils étayent leur réseau et échangent leurs expériences. Nous avons reçu pour le moment une dizaine de dossiers et comptons en récolter une trentaine avant la clôture des candidatures.
Décideurs. Le cabinet propose ainsi à dix jeunes entrepreneurs sélectionnés un accompagnement juridique durant un an. Pouvez-vous en dire plus ?
Marie-Hélène Bensadoun. Lorsque nous avons interrogé un panel d’entrepreneurs pour étudier leurs besoins et leur rapport au droit, nous avons constaté qu’ils étaient très éloignés des préoccupations juridiques. Et effectivement les jeunes entreprises nous consultent généralement une fois que la situation est critique. Avec Start you up, nous souhaitons devenir des facilitateurs de leur démarche entrepreneuriale et ainsi contribuer, à notre échelle, à l’émergence de ces pépites.
P. R. August & Debouzy est le premier cabinet français à proposer aux jeunes entrepreneurs de bénéficier du soutien et des services complets de ses avocats durant un an, depuis le lancement de la start-up jusqu’à la rédaction des contrats (commerciaux, de travail, de droit public, accord de confidentialité) et des conditions générales de vente et dépôt de marque. De cette manière, nous aidons concrètement les créateurs d’entreprise de moins de 40 ans avec ce que nous savons faire. Notre référence première est bien sûr Gilles August et Olivier Debouzy qui ont créé en 1995 le cabinet à l’image d’une start-up.
Décideurs. Start you up coûte 200 euros par mois, un tarif très en dessous du taux horaire moyen pratiqué au cabinet. Pourquoi ne pas proposer un service gratuit ?
M.-H. B. Il est fondamental de faire la différence entre le service juridique rendu par un ami avocat, auquel ont souvent recours les jeunes entrepreneurs, et celui dispensé par un cabinet comme le nôtre. Nous voulons placer les candidats sélectionnés dans une vraie relation avocat-client. Or, le paiement d’honoraires entre dans ce cadre. C’est d’ailleurs une demande de plusieurs d’entre eux, souhaitant à tout prix être traités comme les autres clients du cabinet.
P. R. Le tarif de 200 euros mensuels a été fixé sur la base des dépenses déjà consacrées au droit chez les jeunes entrepreneurs, c’est-à-dire entre 2 000 et 2 500 euros annuels. Ce tarif est bien sûr bien inférieur au taux horaire de nos avocats, mais cela représente une somme non négligeable pour une start-up. Pour autant, il se distingue d’une démarche pro bono, entièrement issue de la solidarité pour des projets sociaux ou culturels.
Décideurs. Quels avantages pourra en tirer le cabinet ?
M.-H. B. Nous ne sommes que très peu tournés vers les start-up jusqu’à présent et c’est à regret. Nous espérons que cette expérience d’un an donnera naissance à des relations durables avec les jeunes acteurs économiques français, et que, de manière générale, notre implication à leurs côtés ira crescendo. Nous pensons aussi beaucoup apprendre d’eux, notamment dans l’évolution de la relation avec nos clients actuels et sur leur perception de notre rôle. L’ensemble des avocats du cabinet est d’ailleurs très enthousiaste à l’idée de ces échanges, de comprendre et d’encourager ces jeunes entrepreneurs.
P. R. Nous allons bien sûr renouveler chaque année notre implication auprès de jeunes entrepreneurs et, au fil de nos travaux, nous allons pouvoir développer une offre dédiée aux start-up, adaptée à leurs besoins et à leurs moyens. Ce projet répond finalement parfaitement à notre devise, déclinée pour l’occasion avec le droit au service des start-up les plus audacieuses.