La société de conseil en investissements à impact, Gaïa Impact, accompagnée d’un consortium d’investisseurs, composé de Capital Croissance, Schneider Electric, Capelan et Investisseurs & Partenaires (I&P), annonce un premier closing de 40 millions d’euros pour son second fonds à impact. Une première étape pour le Gaïa Energy Impact Fund II, qui vise un closing final de 80 millions d'euros d’ici le premier semestre 2024. Le fonds aura vocation à investir pour améliorer l’accès aux énergies renouvelables principalement en Afrique subsaharienne.
Gaïa Impact et un consortium d’investisseurs réunissent 40 millions d’euros pour l’énergie décarbonée en Afrique
Après le succès du déploiement d’un premier fonds lancé en 2017 qui a investi dans une douzaine d’entreprises, notamment en Afrique subsaharienne, dont Osmosun qui vient de réussir son introduction sur Euronext Growth, Gaïa Impact poursuit sa stratégie d’investissement. Le second fonds vient d’atteindre les 40 millions d’euros, soit 50 % de son objectif, et a déjà réalisé une première opération d’un million d’euros dans la société kenyane Surechill, spécialisée dans la réfrigération médicale. Le fonds GEIF II, labellisé article 9 selon la réglementation SFDR, a pour ambition de financer des start-up et des PME actives sur la chaîne de valeur des énergies renouvelables décentralisées. Des solutions de production d'énergie électrique à l'aide d'installations requérant des niveaux de tension peu élevés, particulièrement adaptés aux réseaux d’Afrique subsaharienne, terrain de prédilection de Gaïa Impact. La société de conseil en investissements dispose du statut d’entreprise à mission et a dédié sa thèse d’investissement à la transition énergétique. Ses cibles ? les TPE et PME productrices d’énergie décarbonée ou qui permettent un accès direct aux énergies renouvelables dans les pays émergents.
L’ambition des investisseurs est d’améliorer l’accès à l’énergie de 4 millions de personnes, de créer 20 000 emplois et d’éviter l’émission de 4 millions de tonnes de CO2.
Consortium d’investisseurs
Parmi les investisseurs aux côtés de Gaïa Impact, Capital Croissance, société de gestion de private equity de 700 millions d’euros sous gestion s’est joint au tour. Le GEIF II a également fait appel à des investisseurs piliers, pour sécuriser le projet. Parmi eux, le groupe Schneider Electric, le family-office Capelan et I&P, spécialiste de l’investissement non coté en Afrique. Le fonds GEIF II a vocation à investir des tickets de 500 000 € à 5 millions d'euros, en amorçage Série A et Série B. l’ambition des investisseurs est d’améliorer l’accès à l’énergie de 4 millions de personnes, de créer 20 000 emplois et d’éviter l’émission de 4 millions de tonnes de CO2. Une stratégie d’investissement en équipe dont se félicite Hélène Demaegt, présidente fondatrice de Gaïa Impact "grâce à eux [nos partenaires, ndlr] notre action en faveur de la transition énergétique en Afrique prend une nouvelle ampleur". Un défi de taille, car l’Afrique, qui ne capte que 3 % du total mondial des investissements dans le secteur de l’énergie, pourrait couvrir 60 % du potentiel mondial de production d’énergie solaire, mais n’héberge actuellement que 1% des installations.
Céline Toni