Après la fièvre de la semaine passée, les tensions se relâchent peu à peu. Ouvrant en hausse lundi dernier, les bourses gardent le cap pour le quatrième jour consécutif.
La tendance à la hausse se maintient en Bourse
Si la chute des cours de la Deutsche Bank a donné des sueurs froides aux investisseurs, depuis le début de la semaine, la situation s'améliore. Le comportement affiché par certains indices boursiers, l’optimisme du secteur technologique et l’annonce de la reprise des dépôts de la SVB par la First Citizen’s Bank ont, entre autres, contribué à rassurer les marchés.
La Bourse de Paris a profité des bonnes nouvelles de la journée du mercredi ce qui lui a permis d'amplifier son rebond. Ce jour là, le CAC40 a connu une hausse de 1,39% avec une remontée de 1% pour BNP Paribas et Société générale. Parallèlement, Wall Street a clôturé en hausse avec une progression du S&P500 de 1,4% soutenue notamment par les banques. Alors que la journée du jeudi démarre dans le vert avec une hausse de 1,06%, l’attente des chiffres de l’inflation du mois de mars en Allemagne avait laissé planer une ombre sur la Bourse de Paris.
Rythme de l’inflation, à quoi s’attendre sur les bourses ?
Fort heureusement, l’Allemagne annonce un ralentissement de son inflation pour le mois de mars, à 7,8% contre 9,3% en février et l’Espagne, un niveau de 3,1%. Cette décélération, si elle est maintenue pour le mois prochain, pourrait aider le système bancaire qui a souffert des hausses successives de taux menées par les banques centrales.
En attendant les chiffres pour la zone euro et les États-Unis ce vendredi, précisons que la baisse de l’inflation enregistrée par l’Allemagne est essentiellement imputable au recul des cours de l’énergie. Toutefois, les prix des produits, hors énergie, restent encore rigides à la baisse. Face au resserrement des conditions de crédit sur le marché bancaire et à une possible hausse des taux directeurs d’ici mai, les marchés, qui restent prudents, peuvent souffler.
Gladys Jeune