Les nouvelles ambitions de BCLP pour Paris
Quand Olivier Mesmin, avocat fiscaliste, rejoint le cabinet en 2020 en tant qu’associé (et co-managing partner depuis janvier 2021), BCLP a pour ambition de devenir une marque phare dans l’accompagnement des investisseurs, notamment en immobilier. Olivier Mesmin connait le secteur depuis plus de vingt ans. C’est d’ailleurs au cours des premières opérations de structuration de fonds immobiliers’, alors chez EY, qu’il développe une expertise dans le conseil fiscal dédié aux investisseurs du secteur. Sa maîtrise de la fiscalité internationale l’amène à concevoir puis faire évoluer le régime fiscal des sociétés d'investissement immobilier cotées (SIIC) sur le modèle des REIT américains, dont l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni s’inspireront. En France, la pratique Immobilier, s’étoffe. "C’est un cabinet historiquement à succès sur l’immobilier, en particulier à Londres et en Allemagne. À Paris où la pratique se développe, nous accueillerons un quatrième associé dans cette pratique, tout en travaillant régulièrement avec les associés et collaborateurs des pratiques droit fiscal, financement ou encore droit public" explique Olivier Mesmin.
Un vent franco-américain dans l’équipe Corporate M&A
Il y a peine deux mois l’équipe Corporate et M&A se renforçait avec l’arrivée de Roland Montfort, en tant qu’associé. Avocat aux barreaux de Paris, Bruxelles et New York, sa carrière est marquée par des opérations d’envergure pour des groupes américains et français, dans un contexte transfrontalier. Passé par des cabinets phares dont Weil Gotshal et Morgan Lewis et plus récemment chez EY Law, où il a dirigé pendant deux ans le bureau de Chicago. Il souligne l’importance de faire preuve d’agilité pour s’adapter à chaque client, "d’être en permanence à l’écoute des différentes sensibilités de la core team pour pouvoir organiser l’équipe et la tenir en parfait ordre de bataille au cours de l’intervention du cabinet". Une arrivée qui dynamise le savoir-faire technique, géographique et managérial de la pratique.
"La conception française de la laïcité consacre un cadre de neutralité du lieu de travail qui, pour autant, ne doit pas être une excuse pour ne pas voir le problème."
Diversité et inclusion
Alors que les cabinets d’avocats ont souvent la réputation de manquer de diversité et de recruter des profils issus de milieux privilégiés, BCLP prend le contrepied. Inspiré par des politiques menées aux États-Unis et au Royaume-Uni, il développe en France un projet dédié à l’inclusion et la diversité. Ainsi, Lloyd Stephenson, Global Director of Inclusion, Diversity & Recruitment a été nommé il y a quelques mois pour coordonner et développer cette approche sur tous les continents. "Nous avons de grands principes d’inclusivité et de diversité mais les mises en application doivent être locales pour correspondre au mieux aux spécificités historiques et culturelles", explique-t-il.
Pour Didier Bruère-Dawson, associé à la tête du comité "diversité et inclusion" en France, "la conception française de la laïcité consacre un cadre de neutralité du lieu de travail qui, pour autant, ne doit pas être une excuse pour ne pas voir le problème. Les collaborateurs doivent pouvoir être eux-mêmes et ne pas craindre que leur différence si elle s’exprime soit source de difficultés" . Pour lui "diversité est aussi bien un enjeu pour les entreprises, qui doivent prendre le relais de l’Etat, qu’une obligation en interne et pour leurs clients, légitimement de plus en plus exigeants".
Dans cette optique, de nouveaux programmes et partenariats universitaires, en lien avec la Sorbonne, sont en développement et le 8 novembre prochain, BCLP fera partie du jury pour le Grand Prix Diversité & Inclusion, qui vise à récompenser les entreprises les plus actives en matière d’inclusion de « toutes les diversités ».
Céline Toni