Hisashi Ietsugu (Sysmex), le gardien du temple
Entré chez Sysmex Corporation en 1986, Hisashi Ietsugu en prend les commandes dix ans plus tard. Et le dirigeant ne démérite pas. Depuis 2010, le chiffre d’affaires du groupe spécialisé dans la santé a augmenté de plus de 142 % pour atteindre en 2019 les 301,9 milliards de yens (2,38 milliards d’euros). Une performance qui assure au dirigeant japonais de 71 ans une rémunération de 1,2 million d’euros, bonus compris.
"Sysmex way"
Diplômé en économie de l’université de Kyoto, Hisashi Ietsugu débute en 1973 à la Sanwa Bank (aujourd’hui Bank of Tokyo Mitsubishi). Lorsqu’il rejoint Sysmex la société s’appelle alors TOA Medical Electronics. Le groupe, fondé en 1968 à Kobe, prend son nom actuel en 1998. Son credo ? "Façonner l’évolution des soins de santé", à "sa manière" ("Sysmex way"). Il développe, fabrique et vend des solutions qui permettent de réaliser des tests in vitro sur des échantillons de sang et d’urine.
Connu notamment dans les domaines de l’hématologie, de l’immunochimie et de l’hémostase, il mise également sur une autre branche : les systèmes informatiques pour les institutions de santé. "Notre objectif est de contribuer à la résolution des problèmes médicaux dans le monde et de croître en mettant au point des technologies à forte valeur ajoutée pour les tests et les diagnostics", explique le patron de cette entreprise aujourd’hui présente dans 190 pays. En France, Sysmex se développe depuis 2001 et l’Europe représente l’un de ses marchés les plus importants avec les États-Unis et la Chine.
OV