Eurofins Scientific acquiert le français IESPM
L’institut européen de surveillance prédictive des machines (IESPM) poursuit son développement. De la création, en 1962, avec la société STM à sa transformation en IESPM en 2003, le groupe n’a eu de cesse d’étendre son spectre d’activités. Après avoir débuté en fournissant des analyses d’huiles aux professionnels, sa spécialité s’est rapidement étendue à tous les types de lubrifiants et la maintenance préventive de matériels.
Aujourd’hui le groupe IESPM entend établir, à partir de ses analyses, des diagnostics sur l’état d’usure des machines en service afin de mettre en place à chaque situation, des programmes de surveillance adaptés. En rejoignant aujourd’hui Eurofins Scientific, le français ambitionne de "mettre à disposition de ses clients les ressources d’un réseau international".
De son côté, Eurofins Scientific bénéficie d’un "savoir-faire complémentaire dans un domaine de spécialité en croissance régulière et élargit son offre globale de services à l’industrie", affirme le communiqué du conseil financier, Logion Finance.
Maintenir le cap et accélérer la croissance
Le groupe IESPM, composé de deux filiales, en France avec IESPM SAS et en Belgique avec BfB Oil Research SA, emploie plus de 80 collaborateurs. Fort de deux laboratoires d’analyse et d’un centre de recherche et de contrôle de qualité, l’institut affichait un chiffre d’affaires consolidé de 8 millions d’euros en 2019. En rejoignant Eurofins Scientific, il entend entamer une nouvelle phase de transformation grâce à "l’exploitation de synergies sur de nouveaux segments de marché identifiés".
Dans cette nouvelle étape d’accélération de croissance, le choix du partenaire a été important. Outre le potentiel évident entre les deux groupes, c’est "l’aspect humain et la possibilité de poursuivre dans la même voie de développement" qui ont été recherchés chez le partenaire, précise Yvette Mislin, directrice associée au sein du cabinet Logion Finance, qui accompagne IESPM. Un choix qui les aura poussés vers un "groupe industriel plutôt qu’un fonds".
David Glaser