Santarelli Group, naissance d’un nouveau géant de la propriété intellectuelle
C'est à la naissance d’un géant qu’assistent tous les acteurs de l’écosystème des conseils en propriété industrielle, CPI et avocats. Celle du nouveau « Santarelli Group » composé de l’une des principales références françaises et internationales en matière de marques mais également de brevet, le cabinet Santarelli fondé en 1977 et dirigé par Luc Santarelli, du cabinet Brevalex, piloté par Éric Augarde ainsi que du cabinet Ipside, le bras IP des start-up et des PME à forte croissance, dirigé par Christophe Cornuéjols qui prend la direction de ce nouveau groupe.
Près de 300 collaborateurs et une présence à l'international
Le regroupement des moyens de ces trois structures permettra au nouveau Santarelli Group d’atteindre tout à la fois une envergure opérationnelle et technique de premier plan, l’agilité requise pour répondre aux mutations en cours et la capacité d’investir dans de nouvelles technologies et de nouveaux services. Chaque société poursuivra dans un premier temps ses activités sous sa marque.
Avec près de 300 collaborateurs, dont plus de 100 conseils en propriété industrielle, ses implantations stratégiques aux États-Unis et en Chine, le nouveau cabinet représentera une offre incomparable sur le marché français de la propriété industrielle.
"L’histoire est belle car je retrouve Christophe Cornuéjols vingt ans après, pour écrire une nouvelle page du groupe Santarelli", s'est félicité Luc Santarelli, ému à l'idée de retravailler avec "ce grand professionnel", ingénieur brevets de 1996 à 2000 avant de rejoindre le cabinet Ipside en 2008, à l'époque cabinet Schmit-Chrétien, et d'en prendre la tête en 2010.
L'union fait la force
"L’union fait la force et le positionnement de nos trois cabinets est différent donc très complémentaire", poursuit Luc Santarelli. "Chez Santarelli, la clientèle est essentiellement composée de grands groupes, chez Brevalex également, mais avec une clientèle majoritairement composée de structures publiques et parapubliques. Quant au cabinet Ipside, il est davantage tourné vers l’écosystème des start-up."
"Le positionnement de nos trois cabinets est différent, car ces derniers sont très complémentaires"
Les trois cabinets sont également très complémentaires au niveau du maillage territorial et les conflits d’intérêts sont marginaux. "Il s’agit d’une fusion qui se fait sans perte", résume Luc Santarelli.
Un maillage territorial renforcé
Cette fusion historique leur permettra d’être présents dans de très nombreuses régions françaises, au plus près des centres de R&D, et de renforcer leur présence à l’international. Côté antennes françaises, Santarelli Group comptera dix bureaux dans l’Hexagone à Paris, Toulouse, Bordeaux, Quimper, Poitiers, Lille, Marseille, Nantes, Grenoble et Massy-Saclay. Grâce à des interfaces locales d’experts, le groupe pourra intervenir dans cinq autres villes : Bayonne, Pau, Montpellier, Brest et Tours.
Quant à la présence de ces professionnels de la propriété intellectuelle à l’international, le groupe bénéficiera du travail réalisé depuis de nombreuses années par le cabinet Ipside et ses deux bureaux chinois de Chengdu et Shenzhen et américains à Las Vegas et San Francisco.
"Nous avons tout de suite trouvé un terrain d’entente dans notre approche client"
"Au-delà de la mutualisation des moyens et des fortes complémentarités en termes de spectre de clientèle, les valeurs communes de nos trois cabinets sont un gage de succès, a expliqué de son côté Eric Augarde, le directeur général de Brevalex, qui sera chargé du département brevets du nouveau Santarelli Group. Nous avons tout de suite trouvé un terrain d’entente dans notre approche client."
En matière de marques, de dessins et modèles et de noms de domaine, "Santarelli Group se renforcera encore et confortera sa position incontournable sur le marché, offrant notamment une très forte expertise internationale et des moyens digitaux innovants", confirme de son côté Eric Le Bihan, chargé du nouveau département des marques.
Taille, innovation et "Great Place to Work"
Le président de Santarelli Group, Christophe Cornuéjols, a ajouté qu'ils voulaient "être le premier cabinet français en taille, le plus innovant et le plus agréable pour travailler". Depuis plusieurs années, le cabinet Ipside a fait évoluer sa culture vers celle de l’entreprise libérée : chaque personne du cabinet a la possibilité de prendre 10% de son temps pour se consacrer à d’autres tâches que son métier initial pour faire avancer l’entreprise. "Cette spécificité est applicable à l’échelle du nouveau Santarelli Group, estime Christophe Cornuéjols. C’est, à notre sens, très important pour attirer les talents et les jeunes."
Une offre avocat intégrée
La nouvelle entité disposera en interne de l'expertise avocat IP développée par Gwendal Barbaut depuis plus de dix ans au sein du cabinet Ipside. Sa structure, Ipside Avocat, compte cinq avocats répartis entre Paris et Bordeaux. "Nous intervenons dans tous les domaines de la propriété intellectuelle, plus spécifiquement dans la propriété industrielle. Le cabinet a une activité importante et couronnée de succès en Soft IP (marques, dessins & modèles), quelques dossiers en droit des brevets et une activité contractuelle importante."
"Nos clients sont très heureux d’avoir un comptoir unique pour leurs problématiques IP"
Ipside était l'un des premiers cabinets à proposer à la fois une offre de conseil en propriété intellectuelle et une offre avocat avec cette idée que la synergie de ces deux professions et leur complémentarité permettra au cabinet de fournir à ses clients un panel complet de prestations dans le domaine de la propriété intellectuelle. "Nos clients sont très heureux d’avoir un comptoir unique pour leurs problématiques IP en raison des synergies entre CPI et avocats".
L'activité principale du cabinet est le contentieux, le conseil étant essentiellement géré par la partie CPI. Gwendal et son équipe ont également développé un département dédié à la protection des données personnelles et proposent par ailleurs une offre de médiation dans le cadre de dossiers de litiges.
Anne-Sophie David