Lei Jun : startuper un jour, startuper toujours
En seulement dix ans, la société d’électronique et d’informatique Xiaomi, fondée par le Chinois Lei Jun, s’est hissée parmi les géants de ce monde : membre des Batx (pendant asiatique des Gafa américains), le groupe a passé en 2019 la barre symbolique des 200 milliards de renminbis de chiffre d’affaires (+17,7 % rien que sur une année) et se fait une place à l’international. En août, le cabinet Canalys révélait d’ailleurs que Xiaomi était devenu le deuxième vendeur de smartphones en France au deuxième trimestre, derrière Samsung. Et, à 50 ans, son patron ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Feuille de route
En 2020, celui que l’on surnomme le "Steve Jobs chinois" révélait dans une lettre ouverte son ambition et sa stratégique pour la décennie à venir. L’entrepreneur compte s’appuyer sur ce qui a fait sa force jusque-là : les smartphones, qui ont été le cœur de métier de Xiaomi. "Depuis le tout début, notre rêve a été de fabriquer les meilleurs téléphones au monde et de les vendre à moitié prix, afin que tout le monde puisse se les permettre", écrit le dirigeant. Lei Jun, qui insiste sur le caractère innovant, accessible et "cool" de ses produits, souhaite continuer à opérer comme une start-up et à mettre en place des partenariats afin de partager les succès et les risques avec d’autres talents. Prochain rendez-vous en 2030, donc.
OV