Le banquier, qui a goûté à l’entrepreneuriat et ses difficultés, s’attend à une année de tous les défis pour la place financière.

Continuer de subventionner les entreprises en difficulté "en utilisant les finances publiques » ou laisser « la destruction créative se produire à la Schumpeter ?" Tel est, selon Piyush Gupta, "le gros défi l’an prochain". Celui qui, avant de prendre la direction générale de la banque singapourienne DBS, a fait toute sa carrière au sein de Citibank, craint surtout pour la survie des PME. Car, si les banques subiront "beaucoup de dégâts", il les croit beaucoup plus résilientes que lors de la crise de 2008. Gupta estime que le choix des politiques de relance dépendra in fine du soutien ou non de l’opinion publique. Ce qui n’est pas sans rappeler sa conception de la légitimité des banques qui, selon lui, reçoivent le droit d’opérer "non pas du gouvernement mais de la société civile dans son ensemble".

MF

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