B. de Campredon (Goethe Avocats) : "L’ADN du cabinet repose sur la défense collective des investisseurs privés"
Décideurs. Pouvez-vous nous présenter votre cabinet ?
Le cabinet Goethe Avocats est une structure pensée et créée comme un cabinet de niche dédié exclusivement à la défense collective des investisseurs privés, en particulier dans le secteur de l’immobilier géré. Depuis sa création en 2016, nous avons défendu près de 7 000 investisseurs dans des dossiers dont la presse s’est faite l’écho, telles que les affaires Appart City, Humania ou Maranatha ; les regroupements de copropriétaires dépassant le millier dans chacun de ces dossiers. Notre cabinet repose sur le travail et la compétence de huit avocats (deux associés et six collaborateurs) et de quatre assistants administratifs.
Quels seront vos prochains leviers de croissance ?
Une nouvelle phase de recrutement sera lancée au mois de septembre, afin d’étoffer notre équipe dans les secteurs de la gestion patrimoniale, du droit fiscal, du droit des baux commerciaux et des pratiques contentieuses. De plus, un cabinet secondaire sera ouvert à Marseille, afin de disposer d’une meilleure couverture du territoire, notre clientèle résidant dans la France entière. 2019 aura été une année de croissance et de clôture de dossiers lourds pour le cabinet, et nous avons débuté 2020 avec beaucoup d’envie et de projets, avec en ligne de mire l’objectif d’accroître la satisfaction de nos milliers de clients. Pour ce faire, nous nous sommes dotés d’outils de gestion de dossiers collectifs que nous avons contribué à élaborer et qui nous permettront d’améliorer notre productivité, ainsi que la qualité de nos services. En termes de gestion interactive des dossiers et de communication sur leur avancée, force est de constater que ces nouveaux outils offrent des perspectives prometteuses.
Comment vous-êtes-vous adaptés à l’épidémie ?
Comme chacun, nous devons faire face à la crise du Covid-19 qui, du fait de notre clientèle, nous oblige à une présence accrue auprès de nos mandants, puisque nombre d’entre eux sont victimes d’un arrêt des paiements de leurs loyers commerciaux. Nous avons immédiatement eu à cœur de les informer au terme d’une série de vidéo- conférence leur permettant d‘appréhender les enjeux juridiques et judiciaires, et avons pensé un process de défense collective des bailleurs créanciers face à l’arrêt brutal des paiements. C’est ainsi que nous concevons notre métier ; être présents et assister de manière continue nos clients investisseurs, souvent désorientés face à des pratiques pour le moins contestables ou des situations complexes et compliquées.
Comment se dessine l’avenir du cabinet ?
Nous resterons fidèles à l’ADN du cabinet reposant, notamment, sur la volonté d’intervenir exclusivement sur un secteur strictement circonscrit, à savoir celui de la défense collective des investisseurs privés, en proposant des services à forte valeur ajoutée, fondés sur une spécialisation et une compétence spécifique de nos avocats sur les problématiques de ce secteur. Nous resterons également fidèles à notre
envie d’innover dans la manière d’exercer et de penser notre métier, ainsi que d’apporter des solutions créatives aux difficultés que nos clients rencontrent. Nous avons accompli un travail important depuis notre création, et si nous sommes heureux du parcours réalisé, nous sommes surtout très enthousiastes face aux nombreux défis à relever dans les mois et les années à venir. La défense collective des investisseurs est un domaine passionnant, mais très exigeant, dans lequel de nombreuses choses demeurent à faire, à penser et à créer. Nous avançons donc vers un avenir qui s’annonce captivant, avec la volonté chevillée au corps de défendre et servir nos clients, avec toujours plus d‘efficacité et de qualité.