Lors du troisième Conseil des gouverneurs depuis la crise du Covid-19, Christine Lagarde annonce être prête à renforcer les rachats de dette pour amortir les conséquences économiques de la pandémie. Elle favorise par ailleurs une nouvelle fois l’environnement de crédit bancaire.

Entre 5 %, dans le meilleur des scénarios, et 12 %, dans le pire. Voici les prévisions de la contraction du PIB de la zone euro annoncés par Christine Lagarde la semaine dernière. Pour y faire face, la présidente de la BCE s’est dite "prête" à poursuivre ses efforts en matière de rachat d’actifs.

Pour rappel, la Banque centrale européenne a annoncé mi-mars 1 100 milliards d’euros de dépenses destinées au rachat d’actifs pour 2020, dont 750 milliards dans le cadre du programme d’achats d’urgence pandémique (Pepp). Le communiqué de jeudi dernier assure que "le Conseil des gouverneurs reste prêt à augmenter la taille du Pepp et à ajuster sa composition autant que nécessaire et aussi longtemps que nécessaire".

L’institut a par ailleurs assoupli son mécanisme de financement bancaire. Il maintient son principal taux directeur à -0,5 %, mais abaisse une nouvelle fois le taux d’intérêt des opérations de refinancement à long terme ciblées (TLTRO) à -1 %. L’objectif de cette subvention ? Inciter les établissements bancaires à prêter aux entreprises et aux particuliers. La BCE lance également un nouveau dispositif de prêt aux banques, à un taux de -0,75 %, pour les opérations de refinancement à long terme d’urgence pandémique (Peltro).

AGM

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