Fonds de solidarité : Le Maire va plus loin
Bercy s'adapte au jour le jour à la crise engendrée par le Covid-19. Il y a quelques jours l’État mettait en place, avec les régions, un fonds de solidarité doté d’un milliard d’euros pour le mois de mars. Son objectif ? Permettre le versement d’une aide défiscalisée aux plus petites entreprises, aux indépendants, aux micro-entrepreneurs et aux professions libérales en difficultés. Les critères évolueront dès avril pour toucher un plus grand nombre de structures.
Un critère assoupli
Pour ce mois-ci, deux conditions étaient posées afin de bénéficier du fonds : avoir fait l’objet d’une fermeture administrative ou avoir subi une perte de 70 % de chiffre d’affaires en mars 2020 par rapport à la même période en 2019. "Ce chiffre de 70 % sera ramené à 50 % de pertes de chiffre d'affaires au mois d'avril, pour couvrir un nombre encore plus important de personnes", déclare lundi 30 mars, Bruno Le Maire au micro de RMC.
Le fonds de solidarité sera également maintenu tant que l'état d'urgence sanitaire perdurera. Pour mémoire, les entreprises et indépendants toucheront une somme forfaitaire de 1 500 euros de la part de la Direction générale des finances publiques, qui peut être complétée au cas par cas par une enveloppe 2 000 euros pour tous ceux qui seraient menacés de faillite. "Je suis prêt dans le cadre du réexamen de ce fonds de solidarité, que je ferai début avril, avec les organisations professionnelles, avec les régions, à aller au-delà de ces 2 000 euros parce que nous avons conscience que 2 000 euros, même ajoutés aux 1 500, ça peut être un peu court", ajoute le ministre. Pour ce complément, les entreprises sont invitées à contacter leur région à partir du 15 avril.
OV