Familles, millennials, entrepreneurs, chefs d’entreprises, grandes fortunes. Ils sont ceux que les banques privées, entre autres, se proposent d’accompagner dans la gestion de leur patrimoine privé et professionnel. Une clientèle haut de gamme aux besoins particuliers qu’il convient de satisfaire à chaque instant. Les affaires, la famille, la vie privée sont autant de paramètres que les banques privées doivent appréhender pour remplir les missions qui leurs sont confiées.

Afin de fournir de la valeur ajoutée à chaque client, les banques privées mettent en avant des offres sur-mesure, toutes renforcées par une approche globale. Qui est éligible ? Quels montants sont en jeu ? Quel profil pour quel établissement ? Éléments de réponse.

Connaître la banque et ses services

Dans son célèbre adage, Dan Abnett nous rappelle que « le savoir, c’est le pouvoir ». Cela n’a peut-être jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui en matière de gestion privée. L’entrée en vigueur de la directive Mifid II le 3 janvier 2018 a rebattu les cartes de la relation client. Désormais, les établissements proposant des services d’investissement voient leurs obligations de mise en place d’outils de suivi des audits, de respect de la conformité et de maîtrise des risques renforcées. De plus, le coût de l’analyse financière ne peut plus être supporté par l’exécution mais doit être acquitté, soit directement par le gérant, soit refacturé au client via un compte dédié.

L’ère de la transparence des frais est bel et bien installée, et risque de faire bouger les lignes. De manière positive, cette évolution réglementaire va accompagner les prestataires en service d’investissement, dont font partie les banques privées, à aller plus loin en matière de connaissance client et d’identification des profils de risque. Simplement, pour le client privé, il s’agit dorénavant de mieux connaître sa banque, les produits qu’elle propose, et ce que cela lui coûte.

L’équipe : un point central dans le temps et l’espace

Connaître sa banque c’est également connaître le banquier et l’équipe qui prennent en charge les intérêts de leurs clients. Le rôle du banquier privé s’apparente à celui d’un coordinateur d’intérêts patrimoniaux. Ainsi, il est bon de savoir si le banquier travaille directement avec un ingénieur patrimonial, et si ses assistants connaissent parfaitement chaque dossier, étant à même de répondre à tout type de demandes de manière immédiate. En outre, un établissement pourrait être perçu comme plus rassurant qu’un autre si le client a un accès direct avec l’équipe de gestion, qu’il soit digital ou physique. De plus, il est primordial, pour les clients concernés, d’être certains de pouvoir bénéficier du soutien de la banque si la famille venait à se déplacer hors des frontières françaises. Il en va de même dans l’hypothèse où le patrimoine venait à être transmis. Cette donnée collective trouve son écho dans le style de management des dirigeants, et la volonté de la banque de s’adapter à son époque, éléments tributaires de la qualité de travail des effectifs de la banque.

Les valeurs : facteur de convergence

Intégrer la clientèle d’une banque privée induit le fait d’accorder sa confiance. Le banquier peut se retrouver dans la situation suivant laquelle il gère les intérêts de l’ensemble des membres de la famille. Ainsi il est nécessaire de mettre en place une relation fondée sur l’écoute, orientée vers le client.

Décideurs propose à ses lecteurs de mieux faire connaissance avec les dirigeants des banques privées exerçant sur le territoire français. De passage dans nos locaux, ils ont livré leurs traits de caractère, leurs passions, leurs anecdotes et leur vision du leadership. Autant d’ingrédients qui composent le dossier de ce mois de juillet.

Yacine Kadri

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