Emprunts émis sur le marché et ayant pour objectif le financement de projets à impact positif sur le climat et l’environnement, les green bonds ont connu un regain d’intérêt en ce début d’année avec en chef de file la France, premier émetteur mondial.

100 milliards de dollars. La barre symbolique vient d’être franchie en un peu moins de six mois et pourrait être annonciatrice d’un record à venir sur l’année 2019. Au classement des meilleurs élèves, la France se place en première position des plus gros émetteurs de ces green bonds, avec plus de quinze milliards de dollars depuis janvier. Porté notamment par Engie, premier émetteur corporate au monde, la France devance les États-Unis et les Pays-Bas.

Leader en 2018 de ce classement publié par Climate Bonds Initiative, organisation à but non lucratif d’outre-manche, le pays de l’oncle Sam cède donc sa première place à la France mais devance toujours les Pays-Bas, qui ont émis en mai leur premier green bond souverain, à hauteur de six milliards d’euros.

Théo Maurin-Dior   

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