Rencontres Private Wealth : quels impacts concrets de DDA sur l’assurance-vie luxembourgeoise ?
Une rémunération des professionnels dans l’intérêt du client
La directive sur la distribution d’assurance vient d’entrer en vigueur au 1er octobre 2018, laissant plusieurs interrogations en suspens, notamment celles liées à l’application du troisième usage du courtage. Devant une salle comble et plus de 120 participants, Lombard International invitait un panel d’experts à s’exprimer sur ces sujets brûlants d’actualité.
Joël Périé, responsable du pôle Intermédiaires Financiers chez Lombard Odier, Benoist Lombard, président de la CNCGP, David Liebmann, responsable du marché français chez Lombard International, Olivier Roumélian, avocat-associé au Cabinet Artésia et Sébastien Grasset, directeur général de Salamandre AM ont pu livrer leurs points de vue sur l’impact concret de la directive vis-à-vis des professionnels du secteur et des conséquences sur leurs clients.
De l’application de la directive au regard du troisième usage du courtage, au choix - pour le client - entre un fonds d’assurance spécialisé (FAS) ou un fonds interne dédié (FID), les débats ont mis en lumière le fait que bien que le secteur entre dans un nouveau paradigme, il a bien de beaux jours devant lui.
Les débats ont fait ressortir de manière unanime le fait DDA n’interdit pas le paiement des rétrocessions, mais renforce l’obligation de conseil et de suivi tant pour l’enveloppe d’assurance-vie que pour la sélection et le conseil en allocation des sous-jacents, sous la double casquette professionnelle de courtier et de CIF.
C’est en ce sens que vont les convictions des professionnels les plus aguerris. En effet, à l’heure où bon nombre d’acteurs s’inquiètent de la consolidation de la gestion de patrimoine dans son ensemble, d’autres se veulent bien plus confiants. Lombard International compte parmi les rangs de ces entreprises innovantes et tournées vers l’avenir, avec l’implantation récente de son bureau parisien.
À propos de Lombard International
Acteur mondial majeur de l’assurance-vie luxembourgeoise, la compagnie met depuis vingt-sept ans son savoir-faire au service de clients présentant des caractéristiques complexes. Consciente de l’évolution des enjeux réglementaires, elle s’est bâti une expertise reconnue en matière internationale. Au 31 décembre 2017, l’assureur comptait 41,2 milliards d’euros sous administration, dont 5 milliards d’euros de new business premium, soit une progression de 7,6 % par rapport à 2016.