Reyl & Cie rachète Öhman Bank
Reyl & Cie étend son activité au Luxembourg avec le rachat de l’établissement suédois Öhman Bank, basé à Luxembourg depuis 2006. Avec cette acquisition, l’entité suisse voit ses encours sous gestion croitre de près de 800 millions d’euros.
Fondé en 1973 et basé à Genève, Reyl & Cie est présent au Luxembourg depuis 2009 à travers deux filiales : Reyl Private Office (Luxembourg) et Reyl Prime Solutions, active dans les services aux entreprises et familles fortunées. Reyl bénéficiera de l’expérience acquise depuis plusieurs années par Öhman Bank au Luxembourg sur les marchés nordiques, avec comme objectif de proposer une gamme de services complète à sa nouvelle clientèle par le biais d’une approche transversale. Le groupe disposait déjà d’une présence étendue à l’internationale avec des bureaux à Londres, Luxembourg, Malte, Singapour, Dubaï et Dallas).
François Reyl, directeur général de REYL, déclare : « Öhman Bank S.A. Luxembourg est une banque privée bien établie avec une équipe dirigeante d’excellente qualité. Nous sommes très heureux d’être ainsi en mesure de renforcer notre présence au Luxembourg et d’y développer notre futur hub européen, nous permettant par ailleurs de diversifier notre clientèle dans une région bien connue pour son vivier d’entrepreneurs talentueux et d’investisseurs sophistiqués. Cette acquisition vient compléter le positionnement de REYL tant sur un plan géographique que culturel, en nous apportant de nouvelles perspectives en Scandinavie, un marché au potentiel intéressant dans le cadre de notre stratégie de croissance. »
Johan Malm, directeur général de Öhman Group, a ajouté : « Nous avons fait le choix stratégique de céder notre filiale bancaire luxembourgeoise à REYL car nous sommes convaincus de sa capacité à satisfaire pleinement les intérêts et besoins actuels et futurs de la clientèle. Le modèle d’affaires innovant de REYL permettra à Öhman Bank S.A. Luxembourg de développer de nouveaux produits, services et opérations aussi bien dans ses marchés domestiques qu’à l’international. »
Yacine Kadri