Patrick de La Chevardière a dirigé l’un des plans d’économies les plus réussis de ces dernières années. La réduction des coûts a atteint 3,6 milliards d’euros en 2017. Le groupe vise même la barre des 5 milliards d’euros pour 2020. Cette année, les coûts d’exploitation tomberont en dessous de 5,50 dollars par baril, soit deux fois moins qu’en 2014. L’acquisition de Maersk permet à Total d’étendre ses prévisions de croissance de quelques années. La production augmentera de 5 % par an en moyenne d’ici à 2022.

Pourquoi lui : le programme de cessions d’actifs de 10 milliards de dollars réalisé par Total est exemplaire. Pour bénéficier au mieux du redressement de prix du pétrole, le groupe a vendu des activités qui ne faisaient plus partie de son cœur d’activité, comme la chimie de spécialité.
 

•  Pur produit made in Total, il y est entré  en 1982 en tant qu’ingénieur forage

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