Singer vs Bolloré : épisode deux
La semaine dernière Elliot sortait du bois et faisait son premier mouvement en direction de TIM, dont Vincent Bolloré est l’actionnaire majoritaire avec la participation de 24 % de Vivendi.
Le fonds du redouté Paul Singer a écrit aux autres actionnaires de Telecom Italia pour recommander la nomination d'un conseil d'administration « vraiment indépendant » afin de faire évoluer la façon dont l'opérateur est géré par son principal actionnaire, le français Vivendi. La qualité des personnes potentiellement introduites par Elliott seront probablement des figures des milieux d’affaires italiens. Leur identité n’a néanmoins pas été révélée.
D’après Elliott Management, « la piètre direction du conseil contrôlé par Vivendi s'est traduite par des problèmes de gouvernance profondément troublants, un écart de valorisation et des échecs stratégiques ». L’investisseur laisse savoir qu’il détient plus de 3% des actions ordinaires de Telecom Italia. Cette participation monterait à ce jour jusqu’à 5 % à travers différents instruments financiers.
Le fonds activiste pourrait demander au nouveau conseil d'administration de transformer les actions d'épargne en actions ordinaires, d’envisager une cotation en bourse ou une vente partielle du réseau de Telecom Italia, que le groupe s'apprête à séparer du reste de ses activités, et de reprendre le versement du dividende.
YK