Picasso : un patrimoine qui vaut de l’or
C’est certain, l’artiste espagnol suscite toujours autant d’engouement. « Il est celui qui tient le haut du pavé, remarque le courtier et conseiller, Thomas Seydoux. Tout se vend et même bien ». Dans la salle des ventes de Sotheby’s, la palme d’or est revenue à la Femme au béret et à la robe quadrillée, datant de 1937 et vendu à 49,8 millions de livres sterling, soit 56 millions d’euros. En deuxième place, le Matador de 1970 parti pour 16,5 millions de livres sterling lors de la même vente. Chez Christie’s la peinture de 1961 Le Mousquetaire et nu assis a été adjugée 13,7 millions de livres sterling. Ces œuvres tardives du peintre n’ont pas toujours connu un tel engouement. En 1988, le Centre Pompidou avait tenté de les mettre à l’honneur lors de l’exposition « Le dernier Picasso » mais le succès n’était pas au rendez-vous. A l’époque, ils n’étaient estimés à pas plus de 2 millions de dollars.
Morgane Al Mardini