Macron ne reviendra pas bredouille du Qatar
L’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, a de quoi faire plaisir au Président de l’Hexagone puisque plusieurs contrats vont être prochainement accordés à des industriels français. Le consortium RATP-Keolis va notamment se voir confier la concession du métro de Doha pour vingt ans environ : un projet de 16,2 milliards d'euros de travaux prévu pour fin 2019. Des commandes militaires également : douze Rafales supplémentaires mais aussi 300 véhicules blindés VBCI de la société Nexter pour deux milliards d’euros. Une rencontre certes courte entre les deux hommes, mais qui s’annonce donc très productive pour la France.
Lutte anti-terrorisme
Malgré ces « megacontrats », la priorité de cette rencontre reste la lutte antiterroriste. D’ailleurs, dès son arrivée, Emmanuel Macron doit se rendre sur la base américaine d'Al-Udeid où se trouve le commandement central américain dirigeant les opérations antijihadistes. Occasion de s’entretenir avec les troupes françaises sur place. Enfin, le rôle d’Emmanuel Macron sera de réaffirmer clairement la position médiane de la France dans le conflit opposant le Qatar et l’Arabie Saoudite tout en continuant d’encourager le dialogue.
Morgane Al Mardini