Les ETI ont le sourire
518, c’est le nombre d’ETI qui se sont pliés au jeu des sondages. Et forcer de constater que l’heure est à l’optimisme pour les entreprises de taille intermédiaire qui anticipent une belle année 2017. Ces structures qui ont entre 250 et 5000 salariés et un chiffre d’affaires compris entre 50 M€ et 1,5 MD€ affichent des résultats encourageants. C’est le cas notamment en matière de perspectives d’activité. Au plus haut niveau depuis cinq ans, 50 % des ETI prévoient une hausse de leur chiffre d’affaires en 2017 contre 11 % une baisse, soit une solde d’opinion prévisionnel de + 39 points (supérieur de 4 points par rapport à 2016). Sans surprise, elles ont fait état d’une amélioration de leur carnet de commandes. (En 2016, 20 % d’entre elles estiment qu’il est garni contre 14 % en 2015) Concernant les secteurs, la construction (+ 52 points contre + 13 en 2016), l’industrie (+ 41 en hausse de 5 points) et les services (+ 51 en hausse de 7 points) sont en nette amélioration.
Des points à améliorer
Malgré des chiffres encourageant, les ETI ont encore beaucoup de progrès à réaliser. L’exposition à l’internationale reste encore très faible comme a pu le souligner Nicolas Dufourcq : « Avec un pourcentage moyen du chiffre d’affaires réalisé hors de France de 15 % et seulement 23 % des ETI qui font au moins le quart de leur activité en dehors de l’Hexagone, nous sommes en présence de petits chiffres ! »
Autre point faible, la croissance externe. Mais les entreprises françaises changent de mentalité. Ainsi 41 % des groupements interrogés pensent prendre de nouvelles participations et plus de 25 % ont des projets de création de nouvelles filiales. Par ailleurs, une ETI sur cinq a une projet ferme de création de filiale ou de prise de participation à l’étranger.
Gatien Pierre-Charles