Le chiffre du jour : 2,20 %

Une progression qui s’explique par le fait que les entreprises françaises bénéficient à la fois d’un effet volume et d’un effet prix. La relance de l’activité de la fin du quinquennat Hollande se fait ressentir, avec une baisse du chômage de 0,4 % sur le premier trimestre de 2017 et une croissance réelle attendue estimée à 1,5 % sur l’année en cours. Concernant l’effet prix, la hausse attendue du prix du pétrole (de 44 $ à 57 $ selon Euler Hermès) et la hausse effective de l’indice des prix à la consommation (+ 1,4 % sur un an) témoignent du rebond de l’inflation.

Reprise de l’investissement

Les sociétés françaises profitent également d’une reprise de l’investissement. Malgré le retard accumulé ces dernières années par rapport à son niveau potentiel, notamment à cause d’un manque de débouchés, l’investissement privé connaît une reprise plus marquée depuis début 2017, à un taux prévisionnel proche des 3 % annuels. Interrogées par la filiale d’Allianz, près de 90 % des entreprises motivent davantage leurs investissements par les perspectives d’évolution de la demande que par les conditions de financement et d’endettement, signe de l’inversion de la tendance des dernières années. Par ailleurs, la dépréciation de l’euro face au dollar renchérit les importations, et prête donc main-forte aux entreprises exportatrices françaises.

A.R.