Le chiffre du jour : 8 700 €
Cela représente une hausse annuelle de 7 %. Mais c’est aussi 240 euros de plus que le précédent record de 2012. Pour les notaires, cette tendance haussière n’est pas prête de s’arrêter. Malgré des corrections légères entre 2009-2011 et 2012-2014, les prix de l’immobilier ont été multipliés par 2,5 depuis 2000 par rapport aux revenus disponibles des ménages français.
En cause, la structure atypique du marché parisien, avec une population très dense et une ville très attractive sur le plan international. Conséquence : une demande forte avec une offre faible. À cela s’ajoute un marché locatif dynamique : il représente déjà plus de 60 % des résidences principales des Parisiens. À titre de comparaison, la France ne compte « que » 40 %de ménages locataires.
Paradoxalement, la hausse des prix n’a pas miné le moral des acheteurs, comme en témoigne le volume de transactions entre décembre 2016 à février 2017 qui a bondi de 14 %. Reste toutefois une grande inconnue, les taux d’intérêt, dont la possible remontée pourrait freiner la capacité financière d’achat et troubler l’équilibre actuel. À court terme au contraire, cela incite les particuliers à passer à l’action.
G. P.-C.