Le chiffre du jour : 250 MD$
Un beau jackpot pour la marque à la pomme. Pour comparaison, cela équivaut au PIB d’un pays comme le Chili. Reste à savoir de quelle manière la société compte utiliser cet argent. Entre possible rachat de concurrent ou diversification dans d’autres secteurs, les solutions ne manquent pas. Un problème de riche pour Apple qui dispose d’« assez de cash » pour racheter des sociétés comme Netflix, Twitter, Tesla ou encore Snapchat. Une chose est sûre, il n’est pas dit que l’entreprise, anciennement dirigée par Steve Jobs, veuille investir de sitôt aux États-Unis. Avec une législation fiscale qui impose à hauteur de 35 % les revenus des multinationales engrangés à l'étranger, le marché américain ne constitue pas la destination privilégiée des grands groupes.
Apple envisagerait plutôt d’utiliser la majorité de ses liquidités stockées en Irlande au profit des actionnaires. Le groupe a d’ailleurs annoncé un vaste programme de rachat d’actions d’ici mars 2019 avec près de 300 milliards de dollars consacrés. Objectif : faire monter le cours en Bourse et attirer toujours plus d’actionnaires. Avec douze milliards de dollars de dividendes distribués par an aux actionnaires, l’entreprise est au premier rang mondial pour ce type de récompense.
G.P-C