C’est le montant des frais de tenue de compte proposé par la nouvelle banque de l’opérateur de télécoms, Orange.

Ces estimations valident les promesses de campagne présidentielle des 1,5 % de croissance sur la première année du quinquennat, et justifient ainsi la loi de finances de 2016, qui était tablée sur ces estimations. De tels niveaux n’avaient pas été observés depuis 2011 à la sortie de la crise européenne des dettes souveraines. Ce regain économique est porté par un accroissement de la production dans le secteur des services — notamment marchands, avec un taux à 1,9 % contre 0,7 % au trimestre précédent. La consommation des ménages, première contributrice historique du PIB, a néanmoins stagné ce semestre. Marquée par un retour à la normale des prix du pétrole engendrant une contraction du taux de marge des entreprises, elle a subi la baisse de pouvoir d’achat des ménages.

 

Reprise de l’investissement

 

Pourtant, ces derniers ne freinent pas leurs placements personnels. Avec environ 14 % de leur revenu disponible brut (RDB) consacré à l’épargne, les ménages consacre 1 % de plus de leur budget à des investissements de particuliers au premier semestre. Ils profitent ainsi d’un climat des affaires favorable, d’après l’INSEE. L’institut statistique a par ailleurs revu à la hausse ses premières estimations en matière d’investissement privé. Porté par le CICE (bien que celui-ci soit inégalement réparti puisque les PME n’en profitent relativement presque pas) et la politique monétaire expansionniste de la BCE, qui garantit des taux d’intérêts relativement très bas, il a cru de 1,9 % ce semestre. Les entreprises françaises restent toutefois les plus endettées parmi les grands pays d’Europe et leurs orientations ne sont pas toujours stratégiques, elles marginalisent notamment trop souvent les secteurs de la technologie et de la robotique.

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