Le chiffre du jour : 69 %
Pour atteindre leur but, ils ont parfaitement conscience qu’il faudra se constituer un apport solide. Si l’emprunt familial semble être la meilleure solution (26 % des propriétaires ont eu recours à cette aide), ils sont 14 % à avoir le réflexe de retourner chez leurs parents afin de pouvoir épargner plus. 44 % réduisent même leurs dépenses de loisirs. Les jeunes Français sont également prêts à faire des concessions, en achetant un bien plus petit (20 %) ou en sortant de leur zone de prédilection.
Le réalisme français
S’ils sont prêts à faire des sacrifices, c’est qu’ils savent bien estimer leur budget. Au niveau mondial, la population française est la plus réaliste : seulement 18 % des jeunes Français n’ont pas calculé leur budget. C’est la proportion la plus faible dans les neuf pays étudiés, contre 43 % au Mexique, pour une moyenne internationale de 31 %. Dissonance que l’on retrouve dans la concrétisation du projet. Si en moyenne 56 % des jeunes propriétaires qui ont acheté il y a moins de deux ans ont dépassé leur budget initial, on observe que pour la France, cette part tombe à 41 %, contre 68 % par exemple pour les Malaisiens. Signe que l’achat immobilier constitue bien toujours le Saint Graal en France.
G.P.-C.