C’est la part des investisseurs institutionnels qui souhaiteraient investir davantage dans des projets sobres en carbone ou visant à lutter contre le réchauffement climatique.
Le chiffre du jour : 67 %
Malgré leur intérêt pour investir davantage dans des projets sobres en carbone ou visant à lutter contre le réchauffement climatique relevé par l'étude mondiale de la banque HSBC dédiée à la finance durable, les investisseurs s’estiment contraints en raison de la mauvaise qualité de reporting des émetteurs dans ces domaines. Et pour cause, toujours selon l’étude, seulement 25 % des entreprises rendent compte de l’impact environnemental de leurs activités alors qu’elles sont 50 % à indiquer avoir mis en place une stratégie visant à le réduire. Résultat, 75 % des investisseurs jugent qu’ils manquent d’opportunités d’investissements crédibles et de possibilités d’avoir accès à une recherche de qualité. Consciente de cet intérêt, un quart des sociétés qui ne déclarent pas aujourd’hui l’impact environnemental prévoient de le faire l’année prochaine. La pression exercée par les investisseurs, les nouvelles réglementations et les incitations telles que les allègements fiscaux sont perçues par les personnes interrogées comme étant les facteurs les plus susceptibles d’encourager le reporting environnemental et la mise en œuvre de stratégies de financement « verts ».
