Le chiffre du jour : 522,7 M€
Un total qui a augmenté de 4,4 % en un an et qui représente 0,082 % des 636,1 milliards d’euros de transactions enregistrées par carte. Pour comparaison, le ratio de 2014 était de 0,080 %, ce qui signifie que malgré les progrès faits en matière de répression, la fraude à la carte bancaire ne régresse pas. L’autre point négatif, c’est que la somme des escroqueries transfrontalières a atteint 297,9 millions d’euros, soit 12 % de plus que l’année d’avant. Pour se consoler, les banques peuvent noter une réduction de 4,1 % des fraudes commises à l’intérieur du territoire, à 224,8 millions d’euros. Sources supplémentaires de satisfaction, un score de malversation historiquement bas au niveau des règlements au point de vente (une euros de fraude pour 10 000 euros payés) et le succès du paiement sans contact. Outre le fait que ce dernier ne semble pas avoir de faille technologique particulière permettant la fraude, son utilisation a été multipliée par dix en deux ans passant de cinquante à 500 millions d’euros par mois. Une progression encourageante, d’autant que sa marge d’évolution est importante. Aujourd’hui, seules quarante des quatre-vingt-quatre millions de cartes en circulation disposent de cette technologie.
R.T.