Le chiffre du jour : 2h
Étrange coïncidence, après l’annulation de la journée du 30 juin dont les pertes ont été chiffrées à deux millions d’euros, l’opposition du lendemain entre Novak Djokovic et Roberto Bautista-Agut a été interrompue au bout de deux heures et une minute à cause de la pluie. Était-ce volontaire ? C’est la question que les spectateurs se sont posée. Pour se défendre, le directeur, Guy Forget, nie avoir fait preuve d’un tel cynisme, ajoutant que les bénéfices générés tout au long du tournoi auraient permis de couvrir ces pertes supplémentaires et que seul l’arbitre avait le pouvoir d’arrêter un match en cours. Cependant, pour ne pas s’attirer davantage les foudres du public, tous les spectateurs des lundis 30 et mardis 31 mai ont été mis sur liste prioritaire pour acheter des billets pour les mêmes journées de 2017. Un geste commercial qui pourrait ne pas suffire à atténuer les frustrations. Pour mémoire, la règle prévoit un remboursement intégral si le match ne dépasse pas une heure. Entre soixante et cent-vingt minutes, les billets le sont à hauteur de 50 %. Au-delà, aucune indemnisation n’est prévue. Une chose est sûre, plus que jamais, Roland Garros a besoin d’un toit pour prévenir du mauvais temps. Le projet est prévu pour 2020.
RT