Le chiffre du jour : 49 %
Céder une partie de son activité pour financer sa croissance est de plus en plus courant : sept entreprises sur dix utilisent cette stratégie, selon l’étude « Global Corporate Divestment » publiée par EY. 84 % d’entre elles affirment que la cession leur a permis de recréer de la valeur à long terme.
Le principal facteur qui déclenche la vente d’un actif est l’opportunité (31 %), y compris quand la proposition vient d’un acheteur non sollicité. Vient ensuite la faible compétitivité de l’unité concernée (18 %), puis le fait que cette dernière ne fasse pas partie du cœur de métier de l’entreprise (15 %).
Céder pour réinvestir
Le succès d’une cession dépend en grande partie de la bonne réallocation du cash généré. Selon l’étude, les entreprises sont de plus en plus enclines à réinvestir dans leur croissance organique : un petit 11 % des sociétés interrogées ont l’intention de faire une acquisition avec le capital obtenu grâce à la cession, contre 17 % l’an dernier.
Pour faire le bon choix, l’accès à des données précises et fiables est devenu indispensable, bien qu’il soit un véritable défi pour un acheteur sur deux. Le manque de confiance dans l’information à laquelle ils ont accès est d’ailleurs la première raison qui les pousse à réduire leur offre.
CP