Le chiffre du jour : 314 000
Pour comparaison, le secteur marchand supprimait 123 200 emplois sur la même période. En 2014, l’écart est encore plus important. Alors que les entreprises soutenues par le capital-investissement créaient 60 913 emplois, le secteur marchand en détruisait 63 400. Une performance rendue possible par une hausse considérable de leur chiffre d’affaires. Entre 2010 et 2014, ce dernier affichait une croissance moyenne cumulée de 22,4 %, soit plus du double de la croissance cumulée du PIB nominal français. « Comme à l’accoutumée, le segment du capital-innovation est logiquement le plus dynamique (avec une croissance doublée : +12,8% en 2014 vs. 6,4% l’année précédente), mais les segments du capital-développement et du capital-transmission connaissent également des taux de croissance en progression significative », précise Laurent Majubert, associé EY Transaction advisory services. En 2014, le capital-investissement français a accompagné 6 106 entreprises. Pour 57 % d’entre elles le recours à un fonds est venu financer un projet de croissance (capital-développement), pour 23 % une transmission, pour 19 % des projets innovants, principalement dans des start-up, et dans 1 % des cas des situations de retournement.
Méthodologie : l’étude réalisée par l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) et EY se base sur un panel de 2 925 entreprises françaises. Son objectif est de mesurer l’impact du capital-investissement tricolore sur l’évolution de leurs effectifs et de leurs chiffres d’affaires.
V. P.