Les tests de résistance réalisés par la BCE ont révélé que les quatre plus grandes banques grecques affichaient un manque de capital pouvant aller jusqu’à 14,4 milliards d’euros.

Dans le scénario de base, cette somme est réduite à 4,4 milliards d’euros. Toujours est-il que les banques grecques, au bord de la faillite, il y a tout juste quatre mois, ont jusqu’au 6 novembre pour proposer un plan de financement à hauteur de 14,4 milliards d’euros. Un montant conforme avec les prévisions des créanciers (de dix à vingt-cinq milliards d’euros) pour reconstituer les fonds propres des quatre principaux établissements grecs (Alpha Bank, Eurobank, NGB et la Banque du Pirée). Pour se recapitaliser, ils pourront solliciter le Fonds hellénique de stabilité financière (FSHF) qui dispose déjà de dix milliards d’euros. Avant de pouvoir y accéder, les banques devront néanmoins se tourner vers les marchés privés afin de mettre à contribution leurs actionnaires et leurs créanciers. La BCE espère qu’elles réussiront ainsi à lever les 4,4 milliards d’euros manquant.Si elles n'y arrivent pas, les banques grecques devront attendre le déblocage des financements prévues par le troisième plan d’aide. Et seraient plus que jamais vulnérables en cas d’un nouveau bank run...

 

V. P.

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