C’est le montant des actifs gérés par les banques privés en 2014 en Europe de l’Ouest, selon une étude du cabinet McKinsey.

Pour la cinquième année consécutive, les résultats des sociétés de gestion situés en Europe occidentale se sont améliorés. Grâce à des effets de change favorables, des intérêts en hausse et une revalorisation des actions, les actifs sous gestion ont progressé de 7 % sur un an. Quant au x récoltes nette (nouveaux dépôts moins retraits), elles sont également en hausse mais n’ont toujours pas retrouvé leurs niveaux d’avant crise.

 

Malgré ces évolutions positives, les banques privées traversent une crise sans précédent. Leurs revenus ont ainsi baissé de un point en 2014. La faute à des épargnants qui placent leurs avoirs dans des placements moins risqués et moins rémunérateurs pour le gestionnaire. Pour faire face à cette baisse des recettes, les banques privées ont taillé dans leur pôle communication et marketing. Cela n’aura malheureusement pas suffi. Sur les 110 banques faisant partie de l’étude, 16?% perdent de l’argent. Plus inquiétant, une sur trois a vu sa collecte nette baisser. Dans un environnement aussi concurrentiel, les petits acteurs sont de plus en plus vulnérables. Alors qu’avant la crise, la masse critique était de cinq milliards deuros dactifs sous gestion, elle pourrait atteindre quinze milliards d’euros dans les prochaines années.


V. P.

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