Le président du bras armé financier de la Caisse des dépôts se livre sur les pratiques qui font de Qualium un partenaire de choix pour les entreprises.
Jean Eichenlaub : « Notre rôle, c'est de créer les conditions de réussite pour le management, et non
Décideurs. IMV Technologies est votre dernière acquisition en date. Comment internationaliser une entreprise qui fait déjà plus de 80 % de son CA à l’étranger ?
Jean Eichenlaub. Nous avons un réseau international : en l’espèce, des partenaires à Shanghai et Sao Paulo qui nous ont permis de de comprendre le marché local, ce qui était important aux yeux des managers d’IMV. Nous avions pu identifier quelques vecteurs de développement et cibles pour l’entreprise dans ces régions. Cette internationalisation s’est aussi traduite rapidement au niveau des ressources humaines puisqu’un nouveau directeur IMV China a été recruté avec l’appui de notre relai local. Enfin, pour la partie du marché que nous ne connaissions pas, nous avons lancé une étude afin de « mapper » concurrents et build-ups potentiels à réaliser.
Décideurs. Et côté cessions, l’année 2014 vous a-t-elle permis de récupérer certaines de vos billes ?
J. E. Nous avons cédé DGF à 21 Centrale Partners, et nous avons également vendu Agro-Service 2000, une entreprise fabriquant du matériel agricole non mécanisé dans le centre-ouest de la France, à Naxicap.
Décideurs. Et une transaction remarquée avec le financement high yield de Quick ?
J. E. Effectivement, la fenêtre était parfaite lorsque nous avons réalisé le financement de Quick grâce à une émission de 595 M€ de high yield bonds.
Décideurs. Votre track record indique 4 deals primaires sur 7 au total. Est-ce que le primaire est votre stratégie de base ?
J. E. Oui, nous avons une grosse équipe, et si nous pouvons faire des transactions à la fois primaires et de gré à gré, nous le privilégions. Aujourd’hui, la Foir’Fouille, Invicta, Mériguet et Sogal sont des deals primaires. Hormis cet aspect de sourcing en amont, nous regardons aussi certaines régions spécifiques en plus du marché domestique : les pays limitrophes nous intéressent, hors Royaume-Uni, mais les Pays-Bas y compris.
Décideurs. Qualium est-il plutôt manager ou leader avec les sociétés qu’il a sous gestion ?
J. E. Qualium Investissement est définitivement un manager avec ses participations. Le patron reste le patron. On fait confiance aux dirigeants, ils restent souverains dans la stratégie. En revanche, nous leurs mettons à disposition des outils : nous avons notamment deux operating partners, un en supply chain, gestion des achats, et l’autre en communication car il y a des PME/ETI françaises qui sont demandeuses dans ces domaines. Pour les problématiques ponctuelles, nous faisons évidemment appel à des experts avant, pendant ou après la réalisation d’un projet en fonction des besoins de l’entreprise. Pour résumer, nous n’allons pas nous, fonds de private equity, diriger l’entreprise, mais nous essayons de donner à son dirigeant les moyens de choisir le plus efficacement possible.
F. S.
Jean Eichenlaub. Nous avons un réseau international : en l’espèce, des partenaires à Shanghai et Sao Paulo qui nous ont permis de de comprendre le marché local, ce qui était important aux yeux des managers d’IMV. Nous avions pu identifier quelques vecteurs de développement et cibles pour l’entreprise dans ces régions. Cette internationalisation s’est aussi traduite rapidement au niveau des ressources humaines puisqu’un nouveau directeur IMV China a été recruté avec l’appui de notre relai local. Enfin, pour la partie du marché que nous ne connaissions pas, nous avons lancé une étude afin de « mapper » concurrents et build-ups potentiels à réaliser.
Décideurs. Et côté cessions, l’année 2014 vous a-t-elle permis de récupérer certaines de vos billes ?
J. E. Nous avons cédé DGF à 21 Centrale Partners, et nous avons également vendu Agro-Service 2000, une entreprise fabriquant du matériel agricole non mécanisé dans le centre-ouest de la France, à Naxicap.
Décideurs. Et une transaction remarquée avec le financement high yield de Quick ?
J. E. Effectivement, la fenêtre était parfaite lorsque nous avons réalisé le financement de Quick grâce à une émission de 595 M€ de high yield bonds.
Décideurs. Votre track record indique 4 deals primaires sur 7 au total. Est-ce que le primaire est votre stratégie de base ?
J. E. Oui, nous avons une grosse équipe, et si nous pouvons faire des transactions à la fois primaires et de gré à gré, nous le privilégions. Aujourd’hui, la Foir’Fouille, Invicta, Mériguet et Sogal sont des deals primaires. Hormis cet aspect de sourcing en amont, nous regardons aussi certaines régions spécifiques en plus du marché domestique : les pays limitrophes nous intéressent, hors Royaume-Uni, mais les Pays-Bas y compris.
Décideurs. Qualium est-il plutôt manager ou leader avec les sociétés qu’il a sous gestion ?
J. E. Qualium Investissement est définitivement un manager avec ses participations. Le patron reste le patron. On fait confiance aux dirigeants, ils restent souverains dans la stratégie. En revanche, nous leurs mettons à disposition des outils : nous avons notamment deux operating partners, un en supply chain, gestion des achats, et l’autre en communication car il y a des PME/ETI françaises qui sont demandeuses dans ces domaines. Pour les problématiques ponctuelles, nous faisons évidemment appel à des experts avant, pendant ou après la réalisation d’un projet en fonction des besoins de l’entreprise. Pour résumer, nous n’allons pas nous, fonds de private equity, diriger l’entreprise, mais nous essayons de donner à son dirigeant les moyens de choisir le plus efficacement possible.
F. S.