La croissance du PIB au deuxième trimestre déçoit et les entreprises restent méfiantes.
La croissance du PIB japonais pour le deuxième trimestre 2013, en rythme annualisé, se révèle être à 2,6 % contre 3,6 % initialement prévus, en deçà des prévisions des économistes. S’il est vrai que le Japon connaît une croissance supérieure aux pays occidentaux, le problème qui se présente à lui est la durabilité de celle-ci, alimentée par une politique économique agressive. Parmi les mesures destinées à résoudre les problèmes macroéconomiques de l’archipel, les « Abenomics » (contraction de Abe, nom du Premier ministre japonais, et de economics) traduisent une politique monétaire ouvertement inflationniste. En faisant tourner la planche à billets pour déprécier le yen et stimuler les exportations, le Japon a fait grimper la consommation (+ 0,8 %). Mais les entreprises nippones ont réduit leurs investissements de 0,1 % au deuxième trimestre, soit le sixième trimestre de baisse consécutif. Signe que les entreprises elles-mêmes doutent des perspectives économiques du Japon.

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