Petite révolution dans le monde de l’IPO : en 2013, Hongkong occupe la seconde place quant aux volumes engagés. Une performance qui reflète son dynamisme.
Hongkong truste les premières places financières
Huit cent soixante-huit introductions en Bourse ont eu lieu en Asie, un nombre qui dépasse celui de tous les autres continents réunis et qui s’élève, lui, à 833. Par ailleurs, pour la plus occidentale des villes chinoises, l’année se termine particulièrement bien puisque ce n’est pas moins de 104 nouvelles introductions qui ont été réalisées en 2013 à Hongkong pour une valeur de plus de seize milliards de dollars, soit près de 10 % du volume mondial. La mégapole attire notamment beaucoup de sociétés de Chine continentale désireuses de lever de nouveaux fonds mais dans l’impossibilité de le faire en 2013 suite au gel des IPO sur les Bourses de Shanghai et Shenzhen (depuis 2012).
Les banques chinoises mènent le marché
Le quatrième trimestre 2013 a été particulièrement agité sur le Hong Kong Stock Exchange (HKex) puisque deux introductions records totalisant quelque 5,5 milliards de dollars US ont été effectuées en moins de deux semaines. La première, qui concerne China Cinda Asset Management Co. (pour 2,5 milliards de dollar), est sans doute la plus significative car il s’agit de la branche de gestion d’actifs de la China Construction Bank, elle-même cotée au HKex et majoritairement détenue par la République populaire de Chine. Cette IPO a attiré quelques-uns des plus gros investisseurs institutionnels mondiaux. La plus belle performance de l’année 2013 a par ailleurs été accomplie par l’entreprise Macau Legend Development, groupe propriétaire de plusieurs casinos et centres de loisirs au sein de l’autre région autonome, Macao. Le prix de son action a augmenté de 250 % depuis son introduction en juillet, passant de 2,5 HKD à presque 9 HKD en décembre dernier.
2014, année de l’Asie
Les analystes les plus optimistes voient en 2014 une confirmation de l’attractivité de Hongkong. Edward Au, coleader de la practice IPO chez Deloitte Chine, qui pressent ainsi de l’ordre de cent nouvelles introductions, précise «?[qu’il] ne serait pas surpris de voir une immense IPO d’une entreprise du secteur de l’énergie dépasser les trois milliards de dollars US ». Pressentie également, l’introduction de Watsons, filiale de distribution pharmaceutique du géant local Hutchison Whampoa, qui devrait avoisiner un milliard de dollars. Sept cent soixante entreprises ont réalisé une demande d’introduction en Bourse en Chine. Le 17 janvier dernier, la première introduction depuis quatorze mois a eu lieu en Chine continentale où le process d’acceptation est long, compliqué et dépend souvent de décisions arbitraires. À l’inverse, la transparence de la place hongkongaise en fait aujourd’hui une plate-forme incontournable pour la levée de fonds d’entreprises chinoises ou étrangères.
Premier sur l’échange du renminbi
Alors que le renminbi (ou yuan) vient de dépasser l’euro pour devenir la deuxième monnaie commerciale dans le monde, Hongkong se positionne comme le premier hub d’échange de cette monnaie. Depuis 2011, les dépôts en RMB à Hongkong ne cessent d’augmenter et atteignent aujourd’hui 782 milliards de renminbis. L’usage de la monnaie chinoise s’intensifie également puisque les échanges courants sont passés de 34 milliards RMB à plus de 120 milliards entre 2010 et aujourd’hui. « Les entreprises exportatrices, notamment européennes, utilisent de plus en plus le renminbi afin d’augmenter leur attractivité en Chine?», précise Cynthia Wong, responsable des échanges dans les pays émergents pour Société générale SA basée à Hongkong.
Les banques chinoises mènent le marché
Le quatrième trimestre 2013 a été particulièrement agité sur le Hong Kong Stock Exchange (HKex) puisque deux introductions records totalisant quelque 5,5 milliards de dollars US ont été effectuées en moins de deux semaines. La première, qui concerne China Cinda Asset Management Co. (pour 2,5 milliards de dollar), est sans doute la plus significative car il s’agit de la branche de gestion d’actifs de la China Construction Bank, elle-même cotée au HKex et majoritairement détenue par la République populaire de Chine. Cette IPO a attiré quelques-uns des plus gros investisseurs institutionnels mondiaux. La plus belle performance de l’année 2013 a par ailleurs été accomplie par l’entreprise Macau Legend Development, groupe propriétaire de plusieurs casinos et centres de loisirs au sein de l’autre région autonome, Macao. Le prix de son action a augmenté de 250 % depuis son introduction en juillet, passant de 2,5 HKD à presque 9 HKD en décembre dernier.
2014, année de l’Asie
Les analystes les plus optimistes voient en 2014 une confirmation de l’attractivité de Hongkong. Edward Au, coleader de la practice IPO chez Deloitte Chine, qui pressent ainsi de l’ordre de cent nouvelles introductions, précise «?[qu’il] ne serait pas surpris de voir une immense IPO d’une entreprise du secteur de l’énergie dépasser les trois milliards de dollars US ». Pressentie également, l’introduction de Watsons, filiale de distribution pharmaceutique du géant local Hutchison Whampoa, qui devrait avoisiner un milliard de dollars. Sept cent soixante entreprises ont réalisé une demande d’introduction en Bourse en Chine. Le 17 janvier dernier, la première introduction depuis quatorze mois a eu lieu en Chine continentale où le process d’acceptation est long, compliqué et dépend souvent de décisions arbitraires. À l’inverse, la transparence de la place hongkongaise en fait aujourd’hui une plate-forme incontournable pour la levée de fonds d’entreprises chinoises ou étrangères.
Premier sur l’échange du renminbi
Alors que le renminbi (ou yuan) vient de dépasser l’euro pour devenir la deuxième monnaie commerciale dans le monde, Hongkong se positionne comme le premier hub d’échange de cette monnaie. Depuis 2011, les dépôts en RMB à Hongkong ne cessent d’augmenter et atteignent aujourd’hui 782 milliards de renminbis. L’usage de la monnaie chinoise s’intensifie également puisque les échanges courants sont passés de 34 milliards RMB à plus de 120 milliards entre 2010 et aujourd’hui. « Les entreprises exportatrices, notamment européennes, utilisent de plus en plus le renminbi afin d’augmenter leur attractivité en Chine?», précise Cynthia Wong, responsable des échanges dans les pays émergents pour Société générale SA basée à Hongkong.