2012 s’annonce bien avec de forts rendements sur le marché du private equity
Une question à François Aguerre, directeur d’investissement chez Coller Capital
Décideurs. Dans votre étude, les LP font preuve d’optimisme. Pourtant, certains chiffres ne sont pas très rassurants. Comment expliquez-vous cet écart ?
François Aguerre. Effectivement, la crise que nous connaissons actuellement pose un grand nombre de défis majeurs. Prenons pour exemple le refinancement des dettes d’acquisition : le mur de la dette, dont l’échéance est prévue entre 2013 et 2015, se déplace et risque d'accroître la difficulté des levées de fonds pour le large-cap et les méga-fonds, notamment si l'accès à la dette demeure. Autre inquiétude, la persistance de fonds zombies qui sous-performent sans qu’une solution ne puisse nécessairement y être apportée. Mais c’est pendant les crises que se déploient les meilleurs millésimes, principale raison de l’optimisme qui fait consensus parmi les LPs. D’autant que les autres produits d’investissement ne créent qu’une compétition modérée, que ce soient les actions qui brillent par leur volatilité ou les marchés obligataires qui ont connu un certain nombre de déboires. Bref, 2012 s’annonce bien avec de forts rendements sur le marché du private equity.
François Aguerre. Effectivement, la crise que nous connaissons actuellement pose un grand nombre de défis majeurs. Prenons pour exemple le refinancement des dettes d’acquisition : le mur de la dette, dont l’échéance est prévue entre 2013 et 2015, se déplace et risque d'accroître la difficulté des levées de fonds pour le large-cap et les méga-fonds, notamment si l'accès à la dette demeure. Autre inquiétude, la persistance de fonds zombies qui sous-performent sans qu’une solution ne puisse nécessairement y être apportée. Mais c’est pendant les crises que se déploient les meilleurs millésimes, principale raison de l’optimisme qui fait consensus parmi les LPs. D’autant que les autres produits d’investissement ne créent qu’une compétition modérée, que ce soient les actions qui brillent par leur volatilité ou les marchés obligataires qui ont connu un certain nombre de déboires. Bref, 2012 s’annonce bien avec de forts rendements sur le marché du private equity.